Doutes

élections convocation
Des partis politiques qui donnent l'impression qu'ils se cherchent encore. PPAgency

Par R. Mahmoudi A un mois de la date fixée pour la convocation du corps électoral par le président de la République, la classe politique donne l’impression de naviguer à vue et de chercher désespérément une issue à cette crise dont personne, du reste, ne veut déclarer la nature. Les divergences fondamentales apparues entre les différentes formations de l’alliance présidentielle sur une question aussi indiscutable, pour elles, que la candidature du chef de l’Etat pour un autre mandat autorisent désormais toutes les lectures et ouvrent la voie à toutes les probabilités.

En acceptant déjà de discuter de l’idée d’aller vers une «conférence nationale», pour légitimer assurément un report des élections ou une prolongation de l’actuel mandat, les partis de l’alliance présidentielle donnent la preuve qu’ils doutent sérieusement du scénario préétabli, celui d’un cinquième mandat, et qu’ils ne se gênent plus de le montrer.

Les acteurs qui sont à l’avant-garde de cette option de la prolongation – Amar Ghoul n’est pas seul dans cette démarche – semblent avoir déjà un plan. Pour conférer un caractère légal à leur projet, ils proposent une révision de la Constitution, avec l’introduction d’un texte qui puisse permettre une telle éventualité. On sait que la loi fondamentale, dans sa version actuelle, ne prévoit le report de l’élection présidentielle que dans un seul cas, celui d’un état de guerre ; ce qui ne peut s’appliquer à la situation actuelle. Des sources médiatiques croient même savoir qu’un projet de révision constitutionnelle est fin prêt et qu’il serait soumis incessamment à adoption par voie parlementaire.

Il est acquis que ce scénario va déjà avoir l’adhésion des partis islamistes, dont notamment le MSP, qui font actuellement campagne pour le report de ce scrutin, sous couvert de la recherche d’un «consensus national». Le porte-parole du MSP, Nacer Hamdadouche, le dit ouvertement, dans une déclaration parue, dimanche, dans un quotidien national : «Toute procédure de prolongation doit être constitutionnalisée et légitimée par la réunion des deux Chambres, et devrait être suivie d’une refonte plus profonde de la Constitution devant prévoir la révisions de plusieurs aspects politiques et économiques.»

R. M.

Comment (9)

    EL FELLAG
    17 décembre 2018 - 14 h 31 min

    Regardez et apprécier les Anges gardiens des Bouteflikas;vous n’auriez aucune chance de s’échapper;soit vous pliez à plat ventre,soit vous etes dévoré vivant;c’est ainsi le peuple à sacrifié un quart de ses hommes et femmes pour un résultat pire

    Metek
    17 décembre 2018 - 14 h 09 min

    Fakahamatouhoum veut mourir sur le trône avoir des funérailles nationales et brizidentielles,, que cela se fasse par des « intakhabate » wa el sandouk el 3adjib comme toujours, un coup d’État scientifique, des chaînes et des cadenas sur le portail de la présidence, des kalachnikovs et des chars, un escadron de baltadjia enturbanes en dromadaires…. ma eyhemouch, ana wa ba3di el touffane, après moi le déluge….. thats all folks

    Abou Stroff
    17 décembre 2018 - 9 h 53 min

    « On sait que la loi fondamentale, dans sa version actuelle, ne prévoit le report de l’élection présidentielle que dans un seul cas, celui d’un état de guerre » souligne R. M..
    je propose à nos augustes dirigeants une idée pas du tout farfelue (contre un poste d’attaché culturel dans n’importe quel pays ETRANGER) pour assoir leurs objectifs sans avoir à tripoter la constitution:
    qu’ils (nos augustes dirigeants, bien entendu) déclarent la guerre au royaume des Tonga et ils pourront, sans regret, ni remords, continuer leur « mission ».
    moralité de l’histoire: les algériens, dans leur grande majorité… ont les dirigeants qu’ils méritent.

      Anonyme
      17 décembre 2018 - 13 h 40 min

      …Et la religion qu’ils méritent.

    Anonyme
    17 décembre 2018 - 9 h 33 min

    C’est la crasse politique,pas la classe politique.

    DEGAGEZ
    17 décembre 2018 - 9 h 24 min

    ya latif
    regardez ces zigotos sur la photo, j’ai la nausée
    DEGAGEZ LE PEUPLE VOUS HAIT
    MAIS DEGAGEZ BON SANG
    ON A MARRE
    VOUS VOULEZ UN SOULEVEMENT OU QUOI?

    Vérité
    17 décembre 2018 - 7 h 54 min

    On est habitué a la violation des lois et d’une constitution caméléon ou elle est violé à chaque désir de nos corrumpus ou pouvoir,la honte devant ce monde libre et démocratique deux présidents à l’Assemblée, deux présidents de parti, deux présidents de la République, comment voulez vous que les autres peuples vous respectent, l’image de notre pays est détériorer,froissée, depuis l’arrivée du clan d’Oujda le pays régresse et les humiliations quotidienne, est pire reste a venir

    lhadi
    17 décembre 2018 - 7 h 51 min

    Faut-il considérer l’opportunisme comme un mal passager et attendre qu’il passe ou faut-il le combattre avec vigueur surtout s’il risque d’égarer les forces vives de la nation qui veulent vivre leur temps, s’engager dans l’action pour bâtir leur avenir tout en bâtissant celui de la nation ?

    A ce questionnement, les algériens qui aiment leur pays autant que leurs parents se gardent de l’aventurisme et des illusions qui se termineraient par une déception totale.

    Le refus à l’aventure qui conduit à l’impasse, cela fait partie aussi de leur combat. C’est en quoi justement les algériens qui privilégient l’intérêt national se sont toujours différenciés des aventuriers de la politique ou des amateurs de combinaisons politiciennes qui, comme un somnambule, avancent vers le précipice.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Zaatar
    17 décembre 2018 - 7 h 50 min

    Classe politique dites vous? un ramassis d’incompétents et de corrompus plutôt oui.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.