Rencontre volcanique

APN montée
Les députés se sont exprimés deux fois pour leurs propres intérêts. PPAgency

Par Bachir Medjahed – Il n’est pas sorcier de s’attendre à une montée en puissance de la contestation sociale et à la transformation de celle-ci en mouvements sociaux et politiques si les accumulations en frustrations s’accompagnent de l’absence d’espoir au soir de l’élection présidentielle.

Le point culminant en est la rencontre volcanique entre le social et le politique. Pour le moment, le caractère de «force» politique n’a pu être attribué à des partis existant du fait, surtout, qu’il n’y en a pas et de capables à offrir l’hospitalité à la jeunesse radioactive. Ce ne sont pas les intentions qui manquent mais les capacités à attirer qui font défaut ; capacité à arrêter une fission quand l’incapacité à traiter en amont les facteurs de mise à feu de l’explosion est avérée.

Pourtant, ce ne sont pas les lanceurs d’alarme qui se sont condamnés au silence, le Président ayant lui-même à maintes reprises affirmé l’impérieuse nécessité de la mise en place d’une politique de prévention par le traitement en amont des crises pour que celles-ci ne surviennent pas. Ce ne sont pas les enceintes parlementaires qui ont bouillonné en réponse, sauf à deux reprises, quand il fallait discuter des salaires de nos députés vociférant et quand il fallait «cadenasser» le Parlement pour montrer le chemin à emprunter comme moyen de se «passer» des règlements défavorables.

Quand la violence parlementaire devient une référence aux comportements des populations, c’est toute l’action parlementaire qui perd sa crédibilité. Lorsque des leaders politiques dénoncent eux-mêmes la corruption politique qui se traduit par l’achat des voix et que cela ne donne pas matière à des poursuites judiciaires, il est normal, alors, que les populations ne croient plus à la lutte contre la corruption. Il y a bien là moyen à encourager les candidats à la périlleuse émigration clandestine.

Il y a une Assemblée nationale qui devrait servir à des affrontements d’idées, au moins pour laisser s’épuiser les diverses différentes positions politiques car il est connu et reconnu que, sans débat, il serait douteux qu’il puisse exister une solution politique ou même d’une autre nature qui soit acceptée par la majorité des populations. Quelle solution serait applicable avec efficacité si des composantes entières des populations ne trouvent pas que leurs préférences ou leurs différences y soient représentées et prises en compte ?

Le compromis n’est donc point un instrument de gestion. Pourtant, il serait difficile de se rappeler si vraiment il y a eu un jour un débat qui a été mené jusqu’à son terme, jusqu’à l’épuisement de toutes les argumentations contradictoires et, dès lors, à un compromis.

B. M.

 

Comment (9)

    aissa
    23 janvier 2019 - 16 h 54 min

    ceux qui s amusent souvent a denoncer la corruption sont presque tous eux meme corrompus .ils veulent plaire a la galerie en faisant semblant d etre propres. en Algerie c est rentre dans les moeurs ce moyen de faire son business. cela vient du sommet jusqu en bas.
    c est pour cela qu il faut imperativent couper la tete du serpent .
    il y a surement des hommes de caractere disciplines et de grande rigueur morale qui peuvent relever le defi.
    rien n est impossible on peu soigner l Algerie qui souffre d une longue maladie ,mais celle ci n est pas incurable. ils suffit d avoir les bons outils pour travailler et perfectioner les rendements.
    il faut un travail de fond en sensibilisant les couches profondes de la societe pour qu elles adherent a un un projet credible et coherent. lorsque l elan collectiff sera pris et que l espoir aura germe il brassera une energie nouvelle et redoutable contre tous les obstacles et fera basculer la balance en faveur du renouveau et des batisseurs pragmatiques.
    ce regime ne tient que parcequ il n a pas de redoutables adversaires capable de le deshabiller . il profite de l ignorence des masses et de la complicite passive des elites.
    ils y a peu de gens qui se sentent vraiment concernes par l Algerie et qui sont animes par l amour et le devoir.
    un president doit etre un batisseur tres ambitieux car c est une oeuvre qu il doit entamer il sait qu il est l artiste et l initiateur .il initie les projets et les deleguent aux experts . il exige ,il surveille et il sanctionne.
    il serait sensible de commencer les vraies fondations de cette oeuvre en donnant a la nation une constitution juste et pratique ou tous les aspect de la gouvernance soient clairement definis . les responsabilite de chacun seront precises . le parlement doit etre a la hauteur , j irai jusqu a dire qu il faut limiter les mandats des parlementaires a deux seuleument ainsi que tous ceux qui detiennent des poste par voie des urnes.
    mettre les juges au service de la justice uniquement.
    encourager la creation artistique et litteraire pour eclairer le peuple et maintenir son adherence.
    la societe c est un ensemble de vagons tires par une locomotive qui doit etre robuste et bien entretenue
    rendre le sport attractif aux citoyens en encourageant toutes les municipalites a creer des zones specifiques. il faut etre bien dans sa peau et sa tete pour entreprendre et creer . faisons de notre pays un grand atelier munis de tous les outils afin que tout un chacun puisse trouver ce quil faut pour vivre son reve.

    Antisioniste
    23 janvier 2019 - 16 h 02 min

    Monsieur Bachir Medjahed, de quel président nous parler vous ? Si c’est de Monsieur Bouteflika on ne l’a pas entendu ni vraiment vu depuis 6 ans. Au début je croyais que son cas était comme celui de feu Stephen Hawkins, toute proportion gardé, mais là je ne peux plus parler de président mais d’un otage malade utilisé par une synarchie mafieuse dont son propre frère on fait partie, ou la chapeaute même.
    La gravité de la situation nécessite une urgence d’actes concrets et non de paroles vide et redondante. La classe politique de notre pays mise à part les bonnes intentions de certains n’est pas capable d’éviter une déflagration sociale, mais elle peut l’amorcer soi par inadvertance soi par panique. La marge de temps qui nous sépare des élections n‘est pas suffisante pour des rencontres ou des débats sur la manière de trouver une solution de sorti de cette crise. Tout le monde parle de feuille de route, mais bon sang de bonsoir, la feuille de route c’est le peuple qui l’a fait depuis longtemps on veut un président valide sans casserole derrière lui pour enclencher la rupture avec un système qui ne fonctionne plus et qu’il faut changer car il est dépassé et risque de nous plonger dans des conflits aussi multiples que destructeurs de notre nation.
    La question est simple : Allons-nous agir ou regarder les choses se produire ?

    HOUMTY
    23 janvier 2019 - 15 h 22 min

    SALAM L’KHAWA….
    J’ADRESSE CE MESSAGE A TOUS NOS POLITIQUES… Hommes et femmes ! Tous les parties POLITIQUE… A.R.R.Ê.T.E.R de faire passé vos intérêts personnel ! LA MÉRE PATRIE est en DANGER de mort… Vous avez la mémoire courte est sélective ! 1.500.000 CHOUHADAS et plus de 250.000 ALGERIENS sont MORT pour la terre de nos Parents ( Rahimahoum ALLAH ). Vous vous criper le chinion comme des enfant.. j’ai qu’une chose a vous dire, MA IDOUM KHIR ESSAH… Ce qui ont osé par leurs actes se deshonoré et SPOLIER L’ALGERIE le paieront L’YOUM ÉL KIYAMA.. VIVE LA MÉRE PATRIE L’ALGERIE et VIVE notre glorieuse A.N.P

      Anonyme
      23 janvier 2019 - 22 h 04 min

      Tu as oublie de te mettre quelques centaines de likes a ton intervention.

    Djeha Dz
    23 janvier 2019 - 9 h 07 min

    Voilà 20 ans que tout se fait à contre-courant du bon sens, de la morale, et aux mépris des lois, par ceux qui prétendent être au gouvernail du pays.
    Le résultat, est là, devant nous, on le voit, on le vit. Il est loin de répondre aux attentes et espoirs d’un peuple qui patiemment aspirait à une vie meilleure.
    Quoi qu’on nous chante que beaucoup de choses ont changé en mieux dans le pays. Oui, c’est vrai, seulement, on ne nous dit pas pour qui et combien de personnes. Les différences entre nouveaux riches et les autres, s’affichent avec arrogance et dédain et font parti des nouvelles mœurs.
    Les choses évoluent, et très vite, pour les mêmes, oui, les multi-milliardaires, n’arrêtent pas de s’accaparer de tous les secteurs, ils sont dans la politique et dans les affaires.
    Le petit peuple peine de plus en plus à subvenir à ses besoins. Le marasme, le dégoût, la frustration, l’impuissance des gens face à des situations d’iniquité, d’injustice, de hogra, d’inégalité sociale flagrante, enfin tous ces ingrédients, qui porteront inévitablement au pire.
    Qui arrêtera les personnes qui n’ont plus rien à perdre ?
    Lorsque les tempêtes de la méditerranée ne les empêchent pas d’embarquer sur des rafiots et de défier la mort, pour un vague espoir d’une probable vie ailleurs.

    RTT
    23 janvier 2019 - 8 h 35 min

    Lorsque un régime où pouvoir est illégitime, comment voulez vous qu’il poursuit les corrompus,les voleurs,les traîtres,les pileurs,ces derniers se sont ses soutiens et son cerveau remplis de pourritures, comme preuve tout les régimes illégitime ne lâchent jamais le pouvoir,par peur d’être poursuivait est condamnée,si quelqu’un n’a rien à se reprocher pourquoi tenir coûte que coûte a commettre des péchés et des atrocités, que Dieu tout puissant punis les dirigeants qui n’ont pas accomplit leurs devoirs Amène

    ANONYME 1
    23 janvier 2019 - 7 h 36 min

    Comment voulez vous qu’ils discutent et échangent des idées alors qu’ils n’ont rien dans la tête, des médecins fuient, et eux discutent de leurs avantages en tant que députés. Des harragas meurent en mer et fuient le pays eux députés discutent d’autre chose.

    Sont ils réellement utiles au pays, et que font ils pour ce pays qu’ils saignent.

      Anonyme
      23 janvier 2019 - 11 h 51 min

      ce qui est grave, c’est que meme ceux qui ont une situation professionnelle, quittent le pays !

      Anonyme
      23 janvier 2019 - 12 h 07 min

      un député est plus utile,il peut contre une retribution se rendre complice pour trafiquer la constitution et permettre a certiains de rester au pouvoir,……ALORS qu’un medecin…….!il peut toujours s’éxiler et rendre la situation sanitaire intenable pour les malades,quant aux autres.,ils ont l,adresse de tous les grands centres hospitaliers ailleurs avec des medecins attitrés

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