Le pouvoir enfermé

répression pouvoir enfermé
Le pouvoir n'a qu'un seul argument : la répression. D. R.

Par Mohamed K.Le pouvoir en place est tellement enfermé dans sa propre bulle et s’est tellement coupé de la réalité qu’il ne sait plus défendre ses propres intérêts, ni comment faire pour assurer sa propre survie. Il est dans une logique suicidaire qui peut, donc, être dangereuse pour le pays.

Incapable d’initier la moindre mesure d’apaisement, à quelques jours du coup d’envoi officiel d’une campagne électorale sur laquelle il a pourtant tout misé, le pouvoir s’enfonce et pousse ses propres partisans à se détourner de la mascarade électorale qu’il leur a promis. La vague de défections qui se poursuit dans les rangs des animateurs des différentes directions de campagne en est un signe.

L’ébullition qui a accompagné, lundi, le procès des 42 manifestants détenus pour déploiement du drapeau amazigh devant le tribunal de Sidi M’hamed et l’hospitalisation scandaleuse du moudjahid Lakhdar Bouregâa, le doyen des détenus d’opinion, il y a quelques jours, montrent dans quel esprit cet événement, décrit comme salutaire pour le pays, est préparé.

Le danger est que ce jusqu’auboutisme assumé du pouvoir trouvera certainement en face une détermination inébranlable qui, sans se transformer en nihilisme, peut prendre des formes insoupçonnées si le pouvoir continue à se claquemurer dans sa logique hostile à tout changement.

Des risques d’affrontements violents ne sont pas du tout à écarter, déjà pendant la campagne électorale. Un piège qu’il appartiendra aux animateurs du Hirak d’éviter à tout prix et de maintenir la dynamique pacifique… jusqu’au bout.

M. K.

Comment (10)

    Épine d'oursin
    14 novembre 2019 - 15 h 08 min

    Quand, au bord de la mer, en été, on marche malencontreusement sur un oursin, on se ramasse fatalement une (ou deux) épine à la plante du pied, expérience extrêmement douloureuse. Tous les essais faits pour enlever cette : épingle, aiguille, bout d’hameçon restent inutiles et pire encore : plus on cherche à atteindre l’épine, plus elle s’enfonce dans la chair, provocant douleur et immobilité. Inutile d’insister, y’a plus qu’à se faire transporter à l’infirmerie la plus proche. C’est exactement ce qui arrive au pouvoir et spécialement à AGS.

    Zenaty
    13 novembre 2019 - 7 h 10 min

    Une seul Solution pour Eux. Prendre leurs retraite en France ou en Arabie seoudite ou aux Émirats… Nous ont Reste ICI.. Chez Nous… Pour un État de Droits.. Et Civile du Nord au Sud et de l Est à l’Ouest Unis Pour le Meilleurs et le Pire Vous le prenez dans Vos Valises… VIVE L ALGERIE AVANT TOUT…

    Lghoul
    12 novembre 2019 - 22 h 17 min

    C’est la réaction et le comportement normaux d’un pouvoir illégitime répressif avant sa disparition totale et finale. Le peuple est aussi décidé à aller jusqu’au bout avec, pas « milles mercis » mais, 40 millions de mercis.

    Momo
    12 novembre 2019 - 21 h 59 min

    Gaid Salah est aussi obtus que ne l’étaient Saddam et Kadhafi. Il est dans le déni total tout comme l’étaient ces dictateurs . On a vu comment ils ont fini.

    SOYOUZ
    12 novembre 2019 - 20 h 27 min

    C’est souvent les histoires non achevées qui se répètent pour être terminer.
    Les Algériens sont fondamentalement pacifiques, des résistants aussi mais jusqu’à un certain point, pour ne rappeler que la révolution de 54 ou le point de non retour est arrivé, la quatrième puissance militaire mondiale n’avait pas résister aux assauts du courageux peuple, pour lui rappeler sa guillotine, les harkis et autres colons avaient eu droit au sourire Kabyle , cette fois ci pour rappeler leur surdité et leur cécité il faudrait leur couper les oreilles et crever les yeux mais il y ‘ a une solution plus pacifique c’est de les mettre dans un cachot….Donc quelques soient les provocations , le peuple sait que le seul ami de l’Algérie c’est son peuple contrairement au pouvoir néo-colonial qui n’est qu’une marionnette de la France, des Emirats etc…, le peuple a déjà souffert et sait que lorsqu’il y ‘ a des troubles c’est là ou l’ennemi porte plus de coups , il y’ a la mémoire, le peuple n’oublie jamais et puis à quoi servirait de casser l’Algérie alors qu’elle est déjà pillée etc…le peuple ne rejette pas la violence par peur , il a peur pour l’Algérie, plein de choses que le peuple a compris sur sa patrie car la génération qui le porte est en phase avec elle mm et avec le monde pour l’affronter et faire de l’Algérie un pays avec un avenir à la hauteur de ses rêves …

    Zaatar
    12 novembre 2019 - 20 h 08 min

    On l’a dit mille et une fois, le pouvoir ira jusqu’à brûler tout le pays pour sauver ses intérêts. Il n’hésitera pas un seul instant. Ne pas attendre quoique ce soit de ce pouvoir a part de la bastonnade.

    Felfel Har
    12 novembre 2019 - 13 h 58 min

    Par faux calculs, par entêtement et par incompétence, le pouvoir s’est retranché dans un coin d’où il ne peut sortir qu’en déposant les armes et en renonçant à son rêve fou et insensé de mener l’Algérie par le bout du nez. Il n’a pas d’autres choix, sauf à ordonner un carnage (comme si les dégats qu’il a causés jusqu’à présent ne suffisaient pas), ce qui enverrait ses ténors directement au TPI.
    Le peuple, quant à lui, n’a pas d’autre stratégie que d’avancer, comme le lui aurait conseillé Tariq ibn Ziyad, ce stratège militaire d’origine berbère qui figure parmi les principaux artisans de la conquête de la péninsule ibérique. Paraphrasons « l’ennemi est devant vous et la … misère est derrière vous ». Pas question de revenir à la case départ, il faut en finir avec la dictature militaire! Une bonne fois pour toutes!

    Momo
    12 novembre 2019 - 13 h 36 min

    Si affrontement il y a, ce sera le fruit d’une provocation du pouvoir. L’armée, je veux dire la soldatesque, ne pourra pas tirer sur le peuple car elle est du peuple. Si elle doit tirer sur quelqu’un, ce sera sur ses généraux qui veulent faire un bain de sang. Quant à la police, si elle s’amuse à jouer les gros bras, alors nous aviserons. Li koulli hadathin hadith!

    ABOU NOUASS
    12 novembre 2019 - 11 h 08 min

    Ne jamais répondre aux provocations de ces incultes et rustres que par la simiya et le sourire, ça fait rager l’adversaire d’en face, mais ça paye.

    Le monde nous regarde à travers toutes ces chancelleries accréditées au pays et informent pour certaines, leurs présidents respectifs et pour d’autres, plus enclins au respect des droits des libertés, directement leur peuple.

    Gaid et ses sbires se sont piégés et brutale sera leur chute.

    Mounir Sari
    12 novembre 2019 - 10 h 03 min

    Le dictateur sanguinaire Gaid Salah est devenu sourd et muet aux cris de millions l’Algériens qui veulent la liberté et l’indépendance.Il pousse le hirak à se radicaliser.Il sera responsable devant le tribunal du peuple et de l’histoire de ce qui arrivera.Pour éviter une effusion de sang, il doit absolument démissionner!!!!

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