Sonatrach : des projets pétroliers et pétrochimiques en cours de réalisation

OBG Sonatrach
Le champ gazier de Timimoun devrait produire 1,8 milliard m3 de gaz/an. D. R.

Le PDG du Groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, a affirmé, vendredi à In Amenas, Illizi, que les volumes de production pétrolière et gazière n’avaient pas reculé en dépit de la réduction du nombre des effectifs dans le cadre des mesures de prévention contre la propagation du Covid-19, rapporte l’APS.

Le PDG de Sonatrach a indiqué que le groupe «prépare déjà l’étape post-coronavirus», annonçant la signature prochaine de plusieurs contrats de production, de pétrochimie et de services. S’agissant de la stratégie de Sonatrach, Hakkar a dit que «le groupe s’est tourné vers l’international», d’autant qu’il est présent en Tunisie, Libye, Mali et Pérou ainsi qu’en Europe ; Italie, Espagne et Royaume-Uni, à travers des sociétés de commercialisation des produits gaziers et pétroliers et en Turquie dans le cadre d’un projet pétrochimique.

Pour ce qui est des projets prioritaires en pétrochimie, le PDG a cité la raffinerie de Hassi Messaoud d’une capacité de 5 millions de tonnes/an, dont l’accord de réalisation a été signé début 2020, ajoutant que les études techniques étaient en cours et que le lancement des travaux était prévu début 2021avec le lancement prochain d’autres projets similaires à Tiaret et Skikda.

Hakkar a révélé la signature d’un projet en partenariat avec le groupe Total à Arzew, Oran, en sus d’un deuxième projet en partenariat avec les Turcs. D’autres projets sont, selon lui, en cours d’étude, à l’instar d’un mégaprojet d’une valeur de 6 milliards de dollars pour la transformation de gaz et de pétrole en produits plastiques à valeur ajoutée à Skikda, qui est actuellement à l’étape de concertation avec un partenaire étranger, ou encore le projet de méthanol et dérivés également «projet d’envergure de l’ordre de 6 milliards de dollars en cours d’étude et de concertation avec un autre partenaire».

Un autre projet relevant du ministère de l’Industrie et auquel prendra part Sonatrach concerne l’extraction et la transformation des phosphates et qui est, également, «en cours d’étude et sera signé avant la fin de l’année avec un partenaire pour entamer directement la réalisation».

Hakkar a incité les responsables à relever le taux de gaz récupéré de 25% à 40% à l’aide des nouvelles technologies, soulignant l’impératif de réduire les dépenses d’investissement notamment en termes de rénovation des unités et de recourir aux nouvelles techniques permettant une exploitation optimale des moyens disponibles.

R. E.

Comment (4)

    Aures
    13 juin 2020 - 19 h 30 min

    Beaucoup de blabla et d’effets d’annonces mais jamais rien de concret.
    Étonnement on se demande pourquoi tous ces projets pharaoniques n’ont pas vu le jour durant les années fastes du baril à 120 dollars et quand les réserves en devises atteignaient 170 milliards de dollars. Bizarrement qu’au moment où la faillite pointe son nez à grand pas on parle non pas de modestes projets mais de mégaprojets à pas moins de 6 milliards l’unité (6000 millions) ??? Décidément plus le mensonge et gros et plus il endort le peuple. C’est la planche à billets qui va financer ces projets de mythomanes ?
    Ces mégaprojets seront opérationnels et rentables avant la faillite violente qui pointe son nez dans moins de 24 mois ??
    Il est clair que ces gens là sont déconnectées de la réalité et mieux encore ils sont tous pathologiquement malades. Ils rappellent Adolphe Hitler dans son bunker de Berlin quand il ordonne
    à ses généraux de faire appel à sa 3ème, 4ème et 5ème armée fantomantique et qu’on leur donne les dernières armes secrètes pour repousser l’armée rouge alors que les bombes pleuvaient sur la capitale allemande et que les soldats de l’armée rouge étaient dans les faubourgs de Berlin.
    Maudits dirigeants algeriens incompétents, sourds, aveugles, malhonnête et corrompus !!!
    Pauvres Algeriens en partie complices du système et qui servira le jour de la faillite de sacrifice sur l’autel de la sociopathie de ces Harkis sans
    morales, ni scrupules.Ces faux moudjahidines possédent tous la double voire la triple nationalité ainsi que des biens et des comptes bancaires garnis aux quatre coins du monde. Ce sont des brigands de grands chemins arrivés au pouvoir par un malencontreux accident de l’histoire pour procéder sans vergogne au pillage d’une jeune nation qui ne méritait pas ce fatal destin.
    Pauvre Algerie, pauvre misère,
    Creuse la terre , Creuse le temps
    Les Harkis ont creusé ta tombe
    En faisant vite, en te cachant
    Pauvre Algerie, pauvre misère
    Dort sous la terre ,dort sous le temps.
    Qu’Allah te vienne en aide.Amen.

    Il n’y a de richesse que les Hommes et les Femmes de Sonatrach
    13 juin 2020 - 14 h 55 min

    Tes projets, tes maquettes et tes promesses…va les presenter a Tebboune ou Djerrad si ils vous croient Encore.
    Dites nous ce qu’ils font aujourd’hui et les prochaines semaines au sein de l’Entreprise
    Commencez par revoir la Formation des Cadres, restaurer l’excellence et le niveau des Instituts et Ecoles de Formation et de Recherche, IAP, INH…En y mettant les moyens
    Pas besoin de milliards pour améliorer la Gestion d’une Entreprise, il faut juste remettre les competences a leur place, Virer les nuisibles, gérer les carrières et Developper les employés a haut potentiel pour en faire les Leaders de Sonatrach.

    Pourquoi donc de nouvelles raffineries ????
    13 juin 2020 - 14 h 49 min

    Une autre raffinerie en prévision à Hassi Messaoud d’une capacité de 5 millions de tonnes/an et aussi une autre à Tiaret de 5 millions de tonnes , alors qu’on est déjà en surcapacité en raffinage par rapport à la consommation intérieure de carburants (près de 16 millions de T en 2020). Et le plus grave c’est la chute de nos réserves et de notre production de pétrole brut qui est aussi en chute libre d’année en année ! On a déjà près de 25,5 millions de tonnes de capacité de raffinage après la réhabilitation de la raffinerie d’Alger (3,5 millions de T), Skikda (16,5 millions de T), Arzew (3,7 millions de T), Hassi Messaoud (1,1 millions de T) Adrar (0,6 millions de T) . La consommation intérieure augment vite certes mais elle est bien en deçà de nos capacités de raffinage actuelles. Et donc où va-t-on comme çà et pourquoi cette politique du « tout hydrocarbures » pendant que la planète se détourne de plus en plus des énergies fossiles ???

      Argentroi
      14 juin 2020 - 9 h 26 min

      Mais qui se détourne de plus en plus des énergies fossiles ? Les USA ou la Russie ou bien la Chine, le Canada ou le Nigéria ou la Norvège ou le Mozambique ou l’Iran et la liste est longue, qui alors ?
      L’argumentaire des ultra écolo ne tient pas la route en Algérie car la pollution est y est presque inexistante. Que ces écolos s’occupent d’interdire l’industrie du nucléaire en Europe ou d’ailleurs où pullulent les centrales nucléaires installées pas loin des zones d’habitation et qui sont donc une véritable épée de Damoclès suspendue en dessus de ces populations.
      L’utopie écolo de Desertec est une véritable mystification et arnaque que les seuls algériens gobent ! Comme s’il n’y avait que l’Algérie dans le monde où il y a taux d’ensoleillement élevé.
      Et pourquoi les USA, pays de la technologie et du dollar et où il y a le désert de Yuma le plus ensoleillé du monde, ne s’intéressent que juste mesure à l’énergie solaire ? Mais nous avec nos caisses vides et un potentiel technologique digne du néolithique, on est en pleine démesure de l’orgueil paranoïaque quand on se propose à inonder l’Europe d’électricité qu’on produira d’une industrie du solaire qui n’a pas encore vu le jour dans aucun laboratoire de recherche au monde pour la simple raison qu’on ne sait pas encore comment stockée économiquement cette énergie de jour pour l’utiliser la nuit.
      Desertec est tout simplement une arnaque montée par certains pour siphonner les caisses de l’Algérie et qui de plus conseillent à l’Algérie d’abandonner l’exploitation des hydrocarbures : on vivra entre-temps de balout (chataignes) et de racines en attendant le développement industriel qui n’est jamais venu et qui ne viendra jamais tant que nous réfléchissons de la sorte et manquons du bon sens le plus élémentaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.