Raffinerie de sucre de Boumerdès : plus de 70% d’avancement des travaux

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La capacité de production prévisionnelle de cette raffinerie est de 2 000 tonnes/jour. D. R.

Le taux d’avancement des travaux de réalisation de la raffinerie de sucre de Larbaâtache à l’ouest de Boumerdès, est estimé à plus de 70%, a appris l’APS, dimanche, auprès des gestionnaires du projet.

«Le chantier de réalisation de la raffinerie de sucre a dépassé les 70%, et il sera livré avant fin 2023», selon l’exposé présenté, hier samedi, lors d’une visite sur site, à une délégation de représentants de plusieurs ministères, chargée du suivi des travaux de ce projet, en compagnie du wali, Yahia Yahiatene.

Selon le même exposé, les travaux de réalisation de l’usine occupant une superficie de 14 ha ont été relancés après son acquisition par le Holding public management et développement des actifs et des ressources (Madar).

La capacité de production prévisionnelle de cette raffinerie est de 2 000 tonnes/jour de différents types de sucre avec, à la clé, la création de 1 200 emplois, dont 550 directs et 650 autres indirects.

Sa réalisation s’inscrit dans le cadre des efforts consentis par l’Etat pour consacrer l’autosuffisance en sucre, avec la perspective de passer à l’exportation du surplus de production, selon la même source.

Concernant l’approvisionnement de l’usine en matière première, le Holding Madar a réalisé des essais «concluants» dans le sud du pays, grâce à la culture de la betterave sucrière qui, en plus de constituer la matière première pour le sucre, servira à la production de fourrages pour bétail et certains types d’alcool, selon les mêmes explications fournies sur site.

A l’issue de la visite, la délégation hôte, accompagnée du wali et des gestionnaires du projet, ont tenu une séance de travail durant laquelle ont été abordées nombre de préoccupations liées, entre autres, aux opérations de raccordement de la raffinerie aux réseaux divers (eau, gaz, électricité, assainissement et fibre optique), outre l’examen des opérations d’élaboration du statut juridique de l’entreprise propriétaire de l’usine.

R. E.

Commentaires

    Amin99
    23 avril 2023 - 11 h 17 min

    Excellente initiative de la part des autorités Algériennes pour satisfaire les besoins intérieurs du pays et atteindre l’auto-suffisance en sucre.

    Le seul bémol à ce projet c’est la distance entre les lieux de culture de la betrave sucrière (sud) et du raffinage du sucre au nord. Cela engendre des coûts de transport non négligeables.

    Cette usine aurait pu être déployée à mis chemin sur les hauts-plateaux par exemple.

    Je ne sais pas si il est possible ou pas de developper une première activité de transformation semi-finis au plus proche des cultures fin de réduire les volumes de transport et maîtriser sa facture. Au lieu de transporter la betrave brut, on transporte son derivé semi-fini sous forme liquide ou solide.

    La question est ouverte, est reste aussi valable pour d’autres cultures du sud qui contribuent à l’industrie agro-alimentaire, par exemple production de concentrés de fruits, déshydratation de lait.. qui rentrent dans la composition des yaourts, biscuits et pâtisseries.
    A bon entendeur

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