L’ordre de la DGSE à ses terroristes dans le Sahel après le putsch au Niger
Par Kamel M. – Des sources concordantes indiquent que des groupes terroristes ont été activés par les services secrets français dans le Sahel pour prêter main forte à la France, dont les intérêts ont été bousculés au Niger, après le renversement du président Mohamed Bazoum. Ainsi, on apprend que des éléments armés de Daech et d’Al-Qaïda ont attaqué des troupes maliennes qui se dirigeaient vers la frontière nigérienne pour les empêcher d’aider les Nigériens à mener leur action jusqu’au bout, dans le cas où l’intervention militaire étrangère qui se prépare à Paris venait à être mise à exécution malgré la sérieuse mise en garde de l’Algérie, qui appelle au règlement de la crise interne dans ce pays limitrophe par les Nigériens eux-mêmes sans aucune ingérence, d’où qu’elle vienne.
Ces mêmes groupes islamistes armés ont également reçu l’ordre de multiplier les actions terroristes de sorte à faire accroire qu’un retrait des soldats français de la région serait synonyme de recrudescence de l’extrémisme violent et représenterait une menace pour les populations sahéliennes. Or, la collusion entre la DGSE, le service français de l’action extérieure, et les groupes islamistes armés dans le Sahel n’est plus à prouver depuis que le Quai d’Orsay a instruit sa chaîne de propagande France 24 de tendre le micro à un des chefs terroristes qui reçoit ses instructions de Paris pour maintenir un état d’instabilité et d’insécurité en Afrique subsaharienne où la France «garde les richesses minières en réserve et éloigne toute concurrence, notamment russe, chinoise et turque», selon l’épouse de l’ancien président du Tchad, Idriss Déby, qui en a fait la révélation dans un récent entretien.
Une guerre par procuration se prépare au Niger avec comme acteurs les armées des pays de l’Afrique de l’Ouest réunis au sein de la CEDEAO, une entité créée par la France au service de la France, et qui risque, à terme et à son tour, d’imploser dans le sillage des nouveaux mouvements de libération en Afrique qui aspirent à s’affranchir du néocolonialisme qui maintient l’Afrique francophone dans un état de sous-développement durable depuis l’ère des pseudo-indépendances au début des années 1960. Seule l’Algérie a arraché la sienne par le feu et le sang après plus d’un siècle de résistance armée qui n’a jamais cessé depuis le débarquement français à Sidi-Fredj en juillet 1830.
Le renversement du président nigérien a le mérite de mettre à nu l’emprise française dans ce pays et l’information faisant état d’un ordre donné aux groupes terroristes de faire barrage à toute armée qui viendrait en aide à la nouvelle équipe dirigeante au Niger vient confirmer ce qu’Algeriepatriotique a toujours affirmé, à savoir la complicité de la France dans la persistance du phénomène terroriste islamiste à nos frontières sud et son implication dans l’apparition de l’islamisme politique en Algérie et le passage de ce dernier à l’action armée dès le milieu des années 1980.
La France socialiste – islamo-gauchiste, pour reprendre le nouveau qualificatif – n’a jamais caché son soutien au FIS dont elle a accueilli les dirigeants après l’arrêt salvateur du processus électoral qui a permis à l’Algérie l’instauration du régime théocratique souhaité par un François Mitterrand qui n’a jamais digéré la double défaite politique et militaire de la France en Algérie. La diffusion d’Al-Magharibia, l’outil de propagande de ce parti religieux extrémiste, à partir de Paris en est la preuve irréfutable.
K. M.
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