FFS : «Nous refusons le consensus de dupes tel qu’il est proposé par le pouvoir»

Le premier secrétaire du FFS a dénoncé les méthodes abusives du pouvoir. D. R.

Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) a réitéré les positions de son parti, dans un discours prononcé au congrès de la fédération de Béjaïa. Abdelmalek Bouchafa a indiqué, notamment, que le FFS «n’a pas l’intention de rester en marge de ce qu’il se passe en Algérie et dans le monde», ajoutant que son parti «refuse, néanmoins, de participer aux campagnes de désinformation récurrentes et systématiques, œuvre du régime et ses relais, car cela constituerait une erreur politique grave pour ne pas dire une acceptation du fait accompli, voire une complicité avec le pouvoir». Par ces campagnes programmées, «le pouvoir cherche à désorienter l’opinion publique et brouiller la vie nationale, et ceci sert l’agenda du régime», a affirmé le premier secrétaire du FFS. Abdelmalek Bouchafa a dénoncé les «discours populistes» et les «politiques dictatoriales» suivies par le pouvoir actuel. Ces discours et ces politiques «constituent une menace pour la continuité de l’Etat national et ne résoudront pas la crise structurelle dans laquelle se débat l’Algérie», a encore souligné le premier secrétaire du FFS, estimant qu’au contraire, cela «va l’aggraver davantage et la rendre encore plus compliquée».

«Malheureusement, les Algériens vivent dans un pays sans projet commun, sans vision commune et sans volonté politique nationale forte pour trouver une solution à la crise complexe que vit leur pays», a regretté Abdelmalek Bouchafa, insistant sur le fait que l’Algérie «vit une situation catastrophique». «Les conséquences de la crise multidimensionnelle qui secoue notre pays sont devenues flagrantes et menacent le présent et l’avenir des Algériennes et des Algériens, notamment les catégories fragiles de la société», a mis en garde le premier secrétaire du FFS. «Pendant ce temps, le fossé entre le régime et le peuple se creuse, mais, hélas !, le seul souci du pouvoir actuellement est la pérennité du système», a encore affirmé Abdelmalek Bouchafa, qui a rappelé les dernières lois votées précipitamment par le Parlement «bien que revêtant un caractère institutionnel et économique sensible». Pour lui, l’adoption de ces projets de loi «dévoile la véritable nature de ce système ni pluriel ni démocratique».

Le premier secrétaire du FFS a qualifié le régime d’«absolutiste» et de «despotique». Il en veut pour preuve «la méthode abusive avec laquelle il a utilisé la majorité parlementaire qu’il a lui-même choisie». «Cette majorité, a-t-il expliqué, équivaut à une arme de dissuasion et une arme de destruction massive qui désintègre le principe de la séparation entre les pouvoirs, corrompt la démocratie et démolit l’économie nationale». «Comme j’ai déjà eu à le dire auparavant, ce pouvoir est en parfaite contradiction avec le développement historique de notre pays», a insisté Abdelmalek Bouchafa qui a estimé que «l’ordre public n’est pas l’ordre historique» et que «c’est le respect de ce dernier qui est plus important».

Le premier secrétaire du FFS a, enfin, mis en avant la nécessité de «sauvegarder l’unité nationale, la sécurité, la stabilité et la cohésion de l’Algérie en tant que nation, Etat et société», tout en rejetant le «consensus de dupes tel qu’il est proposé par le pouvoir».

Karim Bouali

Comment (22)

    iffis
    11 juillet 2016 - 3 h 36 min

    le ffs est toujours actif c
    le ffs est toujours actif c un partis qui veux sauver l’algerie comme dans les annees noirs le consensus national c la meilleur chose a fair
    qui pourra assumer des bains de sang personnes alors unissons nous o lieu de s’entre-mordre entre nous pendant que ceux qui nous gouverne pillent ce pays et achètent en france des bien pour si retrancher o ca ou ya explosion
    s’unir en un seul bloc pour vaincre sans dommage ni perte humaines
    vive l’algerie et vive le ffs ?????? militant fidel

    Samir
    10 juillet 2016 - 18 h 28 min

    Celui qui prétend que le FFS
    Celui qui prétend que le FFS gesticule et n ‘à rien fait est en train de dénigrer le seul parti qui dérange le pouvoir et qui jusqu’a présent à les mains propres. Ce parti à au moins ce crédit. Cordialement.

      DORT BIEN FFS
      10 juillet 2016 - 19 h 53 min

      Oui il gesticule, qu’est ce
      Oui il gesticule, qu’est ce qu’il a fait depuis 2012 (sa participation aux élections législatives), il faut faire un bilan, sa déclaration c’est de la phraséologie, un ramassis de ses anciennes déclarations, aujourd’hui il est contre qui ?
      A la veille de 2017, il prend son bindir mouillé, il fait du tam tam avec, mais malheureusement il n’aura pas d’écho le nombre de décibel est nul, en anglais le noise = 0 . Même s’il expose son bindire aux infra rouge ou au trou de la couche d’ozone, il ne séchera pas, IL EST TROP BIEN MOUILLE

        MELLO
        13 juillet 2016 - 17 h 04 min

        Flagrante usurpation de sigle
        Flagrante usurpation de sigle, ton pseudo . Incapable de comprendre et de suivre , la bassesse de tes propos en est un argument. Ce sont des individus de ton espèce qui s’arrogent en sauveurs de ce pouvoir, c’est pour celà que ce même pouvoir tient et se renouvelle: il se sert des gens comme toi de béquilles et même de fauteuil à roulette.
        Tout comme les militants du FFS, Le militant politique n’est pas un faiseur de miracles. Ni un gladiateur des temps modernes. Il est, au mieux et quand les conditions de sa société le permettent, un citoyen conscient des enjeux du moment. Je dis, quand les conditions de sa société le permettent, car pour un militant politique l’essentiel consiste à être ancré dans sa société sans pour autant se laisser enfermer dans les limites de cette dernière. Explication biaisée, au sein même de notre société, où elle finit par se confondre avec la longue litanie de tout ce qu’il faudrait changer autour de nous et qui oublie de commencer par ce qui doit changer en nous. Explication, sans cesse repoussée, par les pouvoirs politiques que leurs choix enchaînent à des postures autoritaires puis répressives puis carrément hostiles à l’égard de sociétés qu’ils ne cherchent même plus à comprendre.
        Feu Hocine AIT AHMED disait: Sommes-nous des alarmistes ? Sommes-nous des alarmés ? Sommes-nous des semeurs d’angoisse ou faisons-nous preuve de lucidité à un moment critique de notre histoire ? Quel avenir pour notre pays ? Pouvons-nous espérer un avenir d’équité, de justice, de libertés et de dignité ? Réussirons-nous à sauver ce qui peut encore l’être ?

    lhadi
    10 juillet 2016 - 15 h 27 min

    Tout en moi s’insurge, d’une
    Tout en moi s’insurge, d’une part, contre cet état d’esprit qui voudrait qu’une nation comme la nôtre doive s’en remettre, pour accomplir son destin, à un ordre clanique censé tout régler et contrôler hors des clous constitutionnels et, d’autre part, à cette politique gouvernementale qui va à l’encontre de toute ambition d’une Algérie à la fois plus unie, plus juste et plus entreprenante, soucieuse de sa souveraineté, mais aussi déterminée à s’ouvrir d’avantage sur le monde. L’Algérie, avec ses cicatrices, ses fractures, ses inégalités, ses exclus mais aussi son ardeur, sa générosité, son désir de rêver et de faire du rêve une réalité, est une nation jeune, enthousiaste, prête à libérer le meilleur d’elle-même pour peu qu’on lui montre l’horizon, et non l’étroitesse du mur clos.
    Fraternellement lhadi
    ([email protected])
    ([email protected])

    Youssef
    10 juillet 2016 - 13 h 05 min

    Voilà au moins un parti qui
    Voilà au moins un parti qui donne un peu d espoir aux Algeriens vu la grandeur de la maturité politique de sa composante. Ce n’est pas ces clows qui ne pointent qu a midi à la cantine de l APN, sans même jeté un regard à l hémicycle.

    rascasse
    10 juillet 2016 - 13 h 00 min

    le FFS commence á hausser le
    le FFS commence á hausser le temps la fin du regime et non pas le clan est toute proche, l’avant gardisme et la sagesse de ce parti fera que la transition se fera pacifiquement feu Aït-Ahmed avait bien dit que le printemps « algerien » (non pas arabe pour les aigris va t en guerre) etait ineluctable. vive la patrie la liberté la justice

    Mehdi
    10 juillet 2016 - 12 h 54 min

    Le seul parti politique qui a
    Le seul parti politique qui a des principes et qui sait ce qu’il fait par apport aux autres partis de begaras qui ne pensent qu’à leurs ventres et à leurs bas ventres.

    TheBraiN
    10 juillet 2016 - 9 h 13 min

    Dans les états « modernes et
    Dans les états « modernes et démocratiques » , il existe un consensus politique « caché » et un « dissensus » apparent .

    TAYEB ACHAOUI
    10 juillet 2016 - 9 h 11 min

    CE PARTI EST UN MODEL EN
    CE PARTI EST UN MODEL EN AVANCE PAR RAPPORT AU FLN DES TUNISIENS SAIDANI ET TLIBA.JE VAIS M ADHERER ET JE DEMANDE A MES AMIS LECTEURS DE AP DE ME DONNER L ADRESSE EXACT DE CE PARTI A AIN MLILA .ON M A DIT QU IL EXISTE DANS MA REGION MAIS JE N ARRIVE PAS A TROUVER LEUR ADRESSE.SVP AP AIDEZ MOI A AVOIR LEUR ADRESSE .SINCERES SALUTATIONS FRATERNELLES .MERCI AP POUR VOS INFORMATIONS LUCIDES ET REELLES A L INVERSE D EL MOUDJAHID ET DE L ENTV

    anonyme
    10 juillet 2016 - 8 h 46 min

    C’est le moment pour faire
    C’est le moment pour faire pression sur ce pouvoir en l’attaquant sur la faillite et le CHAOS de la situation économique et financière.
    Une opposition unis pour sauver le pays de ce clan marocain qui veut régner indéfiniment en Algérie.

    salim samai
    10 juillet 2016 - 8 h 17 min

    Tous nos politiques en
    Tous nos politiques en Algerie devraient se poser une seule question:
    « Ou est l´INTERET de l´Algerie, sa Societe et son Etat ? Est-il dans la politique de chamaillements et de tiraillements quotidiens á la « Boulitique » Francaise ou Trump, Cruz et Carla ou plutot dans une Politique de Consensus et de Responsabilite COMMUNE de la classe politique Allemande?

    SOS DZ
    10 juillet 2016 - 7 h 06 min

    IL FAUT FEDERER TOUTE L
    IL FAUT FEDERER TOUTE L’OPPOSITION AUTOUR D’UN RETRAIT DE TOUTE REPRESENTATION ET UN BOYCOTT DE TOUTE ELECTION tant que les règles de jeu sont faussées et la fraude institutionnalisée.
    NE CAUTIONNEZ PLUS LES PSEUDOS INSTITUTIONS ISSUES DE LA FRAUDE.

    brobro
    10 juillet 2016 - 3 h 35 min

    le pouvoir, dans sa gestion
    le pouvoir, dans sa gestion des rapports sociaux , ne laisse aucun espace à l’intermédiation. les forces politiques saines n’ont aucune marge de marge de manœuvre pour intervenir.

    el djaja
    9 juillet 2016 - 23 h 16 min

    vive le FFS
    vive le FFS

    Anonymous
    9 juillet 2016 - 23 h 08 min

    Le Front des FORCES
    Le Front des FORCES socialistes va-t-il enfin se conformer à son sigle originel? En tant que plus ancien parti d’opposition encore en actif et qui assume sa volonté d’aller vers le socialisme pour quoi ne pas commencer à travailler pour rassembler tous les patriotes que cette perspective intéresse? Il faut que le FFS s’ouvre aux différentes sensibilités pro-socialistes et avec elles propose un programme commun. Il y a suffisamment de personnalités dans le FFS et autour du FFS qui peuvent travailler à la réalisation de cette coalition en mettant de coté pour l’instant les questions qui les séparent et en regardant l’avenir. Eviter aussi de reproduire les réflexes hégémoniques et l’esprit de parti sectaire. En s’affirmant comme une force unitaire et nationale ( au sens algérienne) mais qui intègre et défend la dimension amazigh, le FFS peut devenir l’instrument politique qui prendra le leadership pour instaurer un régime démocratique, un État de Droit et une société basée sur les principes de solidarité, de partage, bref un socialisme moderne qui bannit l’exploitation de l’homme par l’homme mais qui reconnait la propriété privée fruit du travail honnête.
    Et surtout, éviter de repousser les hommes comme Tabbou et tous les cadres qui ont milité au FFS et pour diverses raisons s’en sont éloignés …sans rejoindre le régime régnant depuis 15 ans qui est antidémocratique, anti-social et corrompu.

    Anonymous
    9 juillet 2016 - 21 h 55 min

    Un parti solitaire (une voie
    Un parti solitaire (une voie qui preche dans le désert,…..), du statu-quo, et des salons confortables

    Anonymous
    9 juillet 2016 - 19 h 45 min

    MAIS QU EST CE QU IL CROYAIT
    MAIS QU EST CE QU IL CROYAIT LE FFS EN ENTRANT AU PARLEMENT PEUT ETRE SUBITEMENT LA DÉMOCRATIE ET LA SÉPARATION DU POUVOIR POUR QUE LE POUVOIR SE REMETTRE EN CAUSE…C EST PAS LE BUT … DANS NOTRE PAYS LE PARLEMENT RESTE ET RESTERA UNE CHAMBRE D ENREGISTREMENT DU POUVOIR ET COMME CELA S EST PASSE TOUT CE QUI SE DÉCIDE EN HAUT PAR QUELQUES DÉCIDEURS DU CERCLE CONCENTRIQUE PASSE SANS AUCUN AMENDEMENT ILS LE SAVENT AVANT MÊME DE LES RECRUTER CANDIDATS DANS DES LISTES GAGNANTES ET MAJORITAIRES CONNUS AUSSI D AVANCE UNE ENTENTE TACITE RÉPÉTÉE DEPUIS 1962 PREMIÈRE ASSEMBLÉE LEGISLATIVE ALGERIENNE

    benabi
    9 juillet 2016 - 19 h 11 min

    demain je vais adhérer au FFS
    demain je vais adhérer au FFS sans tarder.

    DORT BIEN FFS
    9 juillet 2016 - 18 h 22 min

    Durant votre mandat au
    Durant votre mandat au parlement vous aviez dénoncé quoi? vous aviez combien de permanence, Arrêtez de gesticuler, pour ce parlement votre choix a été porté sur les gens qui ne démissionneront jamais quelque soit les lois votées par ce parlement. La radicalité vous a échappé, vous êtes sur une rive et la radicalité est sur l’autre rive, désormais il y’a tout un océan qui vous sépare.

      Athos III
      10 juillet 2016 - 8 h 15 min

      Vous êtes plutôt pour le
      Vous êtes plutôt pour le statu quo

    Nabuchodonosor
    9 juillet 2016 - 18 h 06 min




    Non militant du FFS, je suis cependant entièrement d’accord avec la déclaration de M Abdelmalek Bouchafa.
    «Le pouvoir cherche à désorienter l’opinion publique et brouiller la vie nationale, et ceci sert l’agenda du régime». Beaucoup de citoyens tombent dans le panneau de la diversion permanente et multiforme en vue de détourner leurs regards des pratiques maléfiques du clan. Chaque membre du clan, ministre ou pas, souffle sur les braises de la survie du système afin qu’il ne s’éteigne pas, en soulevant de faux-problèmes, ou en traitant de sujets réglés par ailleurs ou précédemment et en agitant des « bourourous ».

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