Choléra et politique

choléra
Un égout à ciel ouvert. New Press

Par Akram Chorfi – Le choléra n’est pas la maladie des pauvres. C’est une maladie qui prolifère dans les milieux sales et insalubres. C’est la maladie de la misère, pour peu qu’on comprenne que la misère ne signifie nullement la pauvreté, mais l’ignorance, l’irresponsabilité, le laisser-aller conjugués à une colère que génère l’insatisfaction par rapport à sa condition sociale.

Qu’est-ce qui peut générer le choléra ? Tout comportement humain qui favorise un contact prolongé entre une substance insalubre, souillée par de la matière excrémentielle et des produits destinés à la consommation humaine.

On a parlé, des années durant, de maraîchers qui irriguent leurs cultures avec les eaux des égouts ou encore avec des eaux usées réhabilitées par un processus d’épuration. Si les premières eaux sont évidemment dangereuses et l’acte absolument criminel, les secondes ne peuvent servir qu’à l’arboriculture et l’acte d’irrigation maraîcher est donc tout aussi criminel.

Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se contamine, et c’est ce qui est arrivé chez nous, en Algérie, locomotive de l’Afrique en matière de développement humain et social au XXe siècle.

La responsabilité du gouvernement est bien évidemment engagée. Qu’il s’agisse d’eau destinée à la consommation ou à l’irrigation, qu’il s’agisse de contrôle des produits agricoles avant leur sortie des champs de culture, des organismes et des institutions doivent adapter leurs modes de vigilance au comportement humain et aux conditions de production de l’eau et des produits agricoles.

Plus que cela, la responsabilité du gouvernement est engagée du point de vue du discours. N’est-il pas temps de reconduire la politique d’éducation des masses des années 70 pour réactualiser la formation citoyenne là où elle a été laissée ? Qu’est-ce qui empêche un agriculteur inconscient d’exploiter des eaux usées pour ses cultures quand, par ailleurs, il estime qu’elles ont été épurées et que les précautions et les réserves dont on lui a parlé sont excessives ?

Pour ce qui est du concept de courage politique avancé, à l’occasion, pour expliquer le choix, au demeurant réaliste, de communiquer sur la maladie en direction du grand public, il aurait fallu plutôt parler de responsabilité politique, sachant que la communication sur la maladie aurait pu se faire plus tôt pour empêcher les gens de se brasser en allant se rendre visite au second jour de l’Aïd.

Le courage politique, lui, consisterait à dire franchement aux Algériens – les coupables se reconnaîtront – dans quelles conditions d’insalubrité ils tiennent leurs villes et leurs quartiers, et à leur dire l’impossibilité d’assurer la salubrité publique avec des habitants qui jettent tout ce qu’ils consomment, à tout moment, et qui croient que la propreté s’arrête au seuil de leur porte.

Le courage politique consisterait à créer une police de l’environnement, à mettre à l’amende toute personne qui salit son milieu, tout commerçant qui ne veille pas à la propreté de sa devanture, tout automobiliste qui utilise un tuyau à même la rue pour laver sa voiture, etc.

Le courage politique consisterait dans un discours qui reconnaisse l’échec pour mieux envisager les solutions, qui fasse agir, au nom des lois de la République, sans calculs populistes, pour préserver les seuls intérêts du pays.

Les masses non gouvernées, non policées, auxquelles le politique suggère, par certaines attitudes et certaines décisions, qu’elles peuvent braconner dans l’impunité finissent, à force de concessions, par devenir un ennemi de l’intérieur, peut-être plus insidieux que l’ennemi de l’extérieur. Il faut qu’il y ait eu des états pires que le choléra pour générer le choléra, et l’homme est son propre jardinier du destin. A chaque fois, il ne récolte que ce qu’il a semé.

A. C.

Comment (41)

    MELLO
    30 août 2018 - 17 h 15 min

    La terre, plus prosaïquement l’environnement, nous répond . Elle ou il nous renvoie le message que nous , Algériens , lui avons envoyé. Un retour a l’envoyeur net et sans bavure qui nous saute a la gueule et nous place devant une responsabilité jamais assumée. Nous crachons partout ( excusez du terme) , nous urinons partout (re-excuse) , nous deversons nos eaux usées partout, nous jetons nos déchets partout, nous construisons partout, au final nous agressons sans cesse cet environnement. Cette agression est conclue par cet agriculteur qui utilise les eaux usées pour arroser ses fruits et légumes. Cet environnement n’a pas besoin de l’Etat pour le défendre car l’Etat est absent , cet Etat qui ne defend , même pas, ceux pour lesquels il devrait exister, c’est a dire nous autres. Nous sommes les seuls responsables de cette situation : si chacun de nous ne crachait pas par terre, si chacun de nous n’urinait pas partout, si chacun de nous ne deversait pas ses eaux usées partout et si chacun de nous ne jetait pas ses ordures partout, si l’agricuteur faisait attention a l’eau qu’il utilise, si … Nous n’aurions pas eu cette maladie poreuse qu’est le choléra, nous aurions eu des pasteques bien rouges et sucrées, des oranges succulentes, des tomates et poivrons aromatisés. Nous irons en foret cueillir de beaux champignons et de vraies fraises de bois. Nous sommes les SEULS RESPONSABLES de ce chaos.

    Oxo
    26 août 2018 - 19 h 11 min

    Salam aalikoum.
    @Anonym…
    Je vous cite : « Les subsahariens ont aussi importé les maladies de la diabette … »
    J’espère que c’est de l’ironie…
    Avant l’arrivée de vos boics émissaires (les subsahariens), notre beau était salie par le comportement de nos concitoyens.
    Le diabète n’est pas une maladie contagieuse, juste pour votre gouverne cher « Anonym ».
    Comment pouvez-vois écrire de telles bétises ? Commencez par vois éduquer et éduquer vos enfants et le pays ira mieux.
    A bon entendeur…
    Ps : je n’ai jamais rien lu de tel, de toute ma vie .. Le pire c’est que ces personnes peuvent raconter leur ignorance à d’autres …

    Rayés Al Bahriya
    26 août 2018 - 15 h 02 min

    Un pays paralysé par un autocrate fantomatique….
    Tout le monde comprendrai que la maison Algérie est hantée par ce fantôme…
    Aucun exorciste ne pourrai agir comtre le spectre d un 5e mandat..
    Esprit est tu là ?
    Plutôt espoir est tu là ?…

    Anonym
    26 août 2018 - 14 h 53 min

    Les subsahariens ont aussi importé avec eux les maladies de la diabette, la tenssion, la prostate,cancer du colon,tout genre de depressions, de la corruption,la violence, kazdir mentalité, dans les cités, avant qu’ils envahissent notre pays on vivait comme les suises,nous avons aussi des harragas que chaque nuit des millers debarquent en europe que certains pays ne veulent plus d’eux , j’espère que un jour il yaura un débat national,les subsahariens ils sont un problème ,mais pas responsables de tout nos maux.

    degdoug
    26 août 2018 - 9 h 14 min

    Au risque d´etre traité de raciste, ce que je ne suis surement pas, j´essaie juste d etre objectif et rationnel: salubritété ou pas, le bacile du choléra n´est pas créé ex-nihilo, il provient de quelque part, La non propreté permet juste sa propagation mais ne le crée pas! Tout laisse à penser penser que ce bacile nous est parvenu par nos frontières du sud, avec les réfugiés (vraiment sans préjugés!).
    Regardez les services sanitaires actifs des Européens quand ils acceuillent ses réfugiés. Policiers et croixrougistes portent des masques à l´acceuil des réfugiés, ces derniers sont en admis en premeir aux services sanitaires, avant toutes formalités.
    Chez nous, les réfugiés rentrent et sortent quand ils veulent, sans qu aucune précaution soit prise par les services concernés.
    On a eu de la chance jusqu´à présent. On peut avoir la chance toujours!!!

    Anonyme
    25 août 2018 - 21 h 35 min

    On a l’impression qu’en haut lieu du gouvernement c’est l’incompétence qui domine – tous courent après le 5 ème mandat – pour le reste Rabi ijib.

    Cela se voit avec toutes ces affaires qui pètent de ci et de là et où on ne perçoit à chaque fous que de l’incompétence ou de la négligence des gens du pouvoir.

    Bougez vous sinon ce sont les citoyens qui vont vous obliger à le faire.

    Macluff
    25 août 2018 - 19 h 54 min

    Le vibrion cholérique ? Peuh ! Vous savez, cela ne les intéresse guère, leur légume n’est pas contaminé. Ils vibrionnent pour le cinquième mandat !

    Slam
    25 août 2018 - 19 h 34 min

    On a remplacé Tarbia al Madania (éducation civique) par Tarbia Dinia (éducation religieuse). Résultat : 99,99% de zaama musulmans. Et 0,01% de citoyens.
    N’importe quel petit barbu te racontera en détails les délices du paradis et les souffrances de l’enfer. Mais il est incapable de trier ses ordures.

    CYTOYEN
    25 août 2018 - 18 h 45 min

    HARA-KIRI OU LAPIDATION
    Les chiffre concernant le choléra son en progression rapide ce qui montre l’échec de circonscrire le mal ce qui complique de plus en plus la possibilité d’une éradication rapide en plus du constat désormais pattant de l’échec en matière de protection de la population . Le terrorisme islamiste laminé voila qu’on est confortés à la propagation du choléra .
    Que fera OULD ABBES lui qui ne cesse de d’asséner que l’état c’est le FLN ou le FLN c’est l’état ?
    Va t il se faire hara-kiri pour expier ces fautes ou bien se réfugiera t il derrière l le fait qu’il soit musulman et qu’il es haram en islam de se donner la mort .Soit mais il doit tout de même savoir que ce qui arrive st un déni de communauté de surcroît musulmane et dans pareil cas cela constitue un péché et les péchés en ISLAM son expies par la lapidation jusque ce que mort s’en suive . Méditation s’impose .

    Zaatar
    25 août 2018 - 18 h 12 min

    Mille putois puants et mille cornues alambiquées, et dire qu’on est en 2018. Avancez vers l’arrière svp…

      benchikh
      25 août 2018 - 21 h 36 min

      c’était voulu pour arriver ou on est aujourd’hui, après l’indépendance tous les pays du tiers monde leur on choisit des gouverneurs sur mesure « donner leur ce qu’ils veulent et gouvernez- les comme on vous dictes » Un système très complexe pour notre niveau .

    Tarass Boulaba !
    25 août 2018 - 18 h 10 min

    ….et aucun chef de ces « partis politiques » que j’ai cité précédemment n’a donné signe de vie, n’a réagi ni sur ces vidéos ,ni sur les ordures, ni sur les parkingueurs, ni sur le Choléra !!

    Tarass Boulba
    25 août 2018 - 17 h 53 min

    Pendant que le FLN, le RND, TAJ , l’UGTA, le FCE, le MPA etc… et leur députés et sénateurs ne pensent qu’au 5 ème mandat, à la réélection de leur Bouteflika chéri et à leur avenir politique immédiat , pendant ce temps là … l’Algérie croule sous les ordures, les vergers et les cultures maraîchères sont irrigués aux eaux usées, les châteaux d’eau et réservoirs d’eaux sont souillés et infectés, les hôpitaux deviennent des mouroirs avec la présence de tous les microbes possibles, insectes et autres cafards qui ont élu domicile bien au chaud, l’eau des barrages hydrauliques ne sont pas surveillés comme il se doit, les routes et les autoroutes continuent de nous révéler le non respect des cahiers des charges, les barrières de protection des ponts et des viaducs ne sont pas au normes etc….. etc….. etc…. Ce qui les importe, eux, c’est le Brizidène épisitou !!!

    Tout ce que est cité ici est prouvé par des vidéos publiées sur Internet par des citoyens algériens ! Et encore, il y a mille et mille autres choses laissées dans la négligence et la défaillance dont on ne peut parler ici vu le manque d’espace et de temps. Les Algériens devrait tous signer une pétition dénonçant auprès de l’ONU, de la Cour Internationale de Justice etc… etc… l’abandon d’un peuple en danger !! Merci de me publier !!

    ALI
    25 août 2018 - 17 h 49 min

    Le pouvoir est à bout, il doit laisser la place avant qu’il ne soit trop tard car cette histoire de choléra va laisser des traces.

    Anonym
    25 août 2018 - 17 h 39 min

    Il ya quelques temps un docteur avait dit à ses collegues nous sommes tous malades et celui qui veut guérir le peuple doit être en bonne santé, aujourdhui il vit dans une de ses maisons de repos et à etait remplacé par un infirmier plus âgé que lui,

      benchikh
      25 août 2018 - 21 h 16 min

      oui ! cher(e) @Anonym
      et c’est le malheur de ce pays personne ne te montre ses diplômes, mais il te montre son grade ,une société de cirque rien ne fonctionne correctement.

    Hakikatoune
    25 août 2018 - 16 h 53 min

    Titre de l’article : « Choléra et politique »

    Eh bien y el khaoua, l’urgence du RND par le biais de sont député Tayeb Mokeddem est d’interpelé ce qu’il appelle  » l’autorité supérieure », à savoir le président de la République afin de décréter …tenez-vous bien la peine de mort. Et il ajoute sans vergogne et sans honte «c’est le vœu de tout le peuple algérien» ! Au nom de quoi le RND a le droit de parler au nom du peuple algérien ??? Bref !!

    Donc, alors que le peuple algérien est paniqué par le Choléra et c’est normal parce que c’est grave , eh ben le RND , Ouyahia and Co, préféré palabrer sur la peine de mort ! Quand il s’agit d’ôter la vie ou d’interdire la parole aux algériens ou de les menacer de ne pas recevoir leur salaire et leur retraite, le RND est champion du monde et il intervient tout de suite , mais pour le Choléra le peuple peut attendre, et en plus on ne saura jamais ce que tonton Ouyahia en pense , ….. ni même où il se trouve ???

    benchikh
    25 août 2018 - 16 h 34 min

    je ne serai pas le premier ni le dernier de critiquer ce milieu (cirque) côté société ou bien côté (commerce vendeur d’espoir pour les imbéciles ) l’état. Comme l’on a parlé auparavant nos penseurs Ibn Badiss et Bashir el Brahimi ,que ce genre de comportement de notre société est inacceptable ,Aujourd’hui on ne voit aucun changement de ces comportements vulgarité ,moyenâgeux ,paresseux,non productifs,égoistes ,menteurs,n’aiment pas son pays,et jettent les ordures par les fenêtres, cherchent l’argent sale ,votent pour des bandes de voleurs comme le cas aux APC ,sales ,…!!! et le choléra vient justifier la décadence que ce peuple vit dans son milieu pagailleux et ne fait aucun effort de mettre sa vie en ordre et la nature ne pardonne pas .

      Ali
      25 août 2018 - 17 h 53 min

      Le problème est que les citoyens algériens vont demander de l’ordre….au mieux nous aurons le msp au pire daech avec comme troisième voie al qaida

    Gatt M'digouti
    25 août 2018 - 13 h 53 min

    Pour les touristes ou ommes d’affaires se rendant au Niger les vaccins suivants sont obligatoires :
    En plus des Vaccinations incluses dans le calendrier vaccinal à mettre à jour : Tuberculose, diphtérie, tétanos, poliomyélite, rougeole, oreillons, rubéole ; il faut ajouter : Hépatite A, Fièvre jaune, Hépatite B, Méningite à méningocoques, Rage, Typhoïde, Prévention du paludisme.
    Si tous ces vaccins sont demandés c’est que ces pays sont un vrai bouillon de culture.
    Nos dirigeants préfèrent plaire aux ONG, courber le dos et graisser la patte au détriment des citoyens qu’ils considèrent quantité négligeable pour ne pas dire persona non grata !
    Qu’attendre d’un régime dont le ministre de l’enseignement supérieur clame toute honte bue qu’on n’a pas besoin de Nobel et du ministre de l’intérieur qui tabasse les futurs médecins, leur donnant ainsi un prétexte d’aller exercer dans d’autres pays? N’en déplaise à certains, les migrants illégaux sont les vecteurs de toutes ces maladies et l’avenir sera encore plus sombre avec ce qu’ils ramènent comme délinquance et terrorisme!

      Algérienne
      25 août 2018 - 15 h 34 min

      Gatt M’diggouti

      Excellent !!!! Commentaire, c’est la réalité que certains ennemis des algériens viennent ici la contredire hypocritement. L’Algérie sera ravagé par les subsahariens sur tous les plans et surtout par l’impact grave sur la santé. On espère que ceux qui défendent ces populations seront les prochaines victimes de ce fléau migratoire.

        Anonyme
        25 août 2018 - 21 h 11 min

        Vous ne vivez certainement pas en Algérie. Il n’est qu’à se balader dans mon quartier pour voir des tas de saletés et d’immondices avec l’odeur y afférente pour comprendre q’un jour ou l’autre une épidémie se déclarera. D’autant plus que les rats prolifèrent, ces rongeurs peuvent être vecteurs de maladies extrêmement graves.

    Djeha Dz.
    25 août 2018 - 13 h 39 min

    C’est la politique qui a porté au cholera. C’est la démission totale de l’état de ses responsabilités qui a poussé une grande majorité des ‘’citoyens’’ à ce qu’ils sont devenu aujourd’hui. Le laxisme érigé en mode de gouvernance.
    L’absence de contrôle à tout les niveaux, a des conséquences. Il fallait peut être s’y attendre, non ?
    Mais aurait-il fallu que ces mêmes pseudos-responsables, aient des compétences et une conscience.
    Les uns obnubilés par la conservation du pouvoir, d’autres obsédés par la course à l’enrichissement par n’importe quel moyen., et le petit peuple de faire ce que bon lui semble et en subir les conséquences, même les plus dramatiques, le plus souvent bourreaux et victimes à la fois.
    L’arrivisme érigé en model de réussite social a rasé toute moral et lois, pour peu qu’on arrive et ses fins. Quand la corruption devient le préliminaire à toute action, le résultat ne pouvait être que ce que connaissons et vivons aujourd’hui en Algérie. les fléaux de tout genres.
    Ne nous étonnons pas, si demain un politicard quelconque ou un ‘’administrateur véreux’’ nous dit que c’est encore un complot contre la nation, c’est la fameuse main de l’étranger, ou c’est les émigrés subsahariens qui veulent nous déstabiliser en polluant nos eaux et je ne sais quoi d’autre. Tous ces discours creux sont pour des esprits simples.
    Oui, c’est la politique qui a porté le choléra, la clochardisation des mentalités et de l’espace urbain.
    Il n’y a que ceux qui profitent de la situation actuelle pour affirmer le contraire.

    Anonyme
    25 août 2018 - 12 h 21 min

    L’état ne doit pas endosser la responsabilité de l’épidémie du choléra qui n’existe pas depuis longtemps en Algérie, les causes les plus probables voire les plus certaines sont dû au déplacement des populations du sahél , 500 000 subsahariens stationnent à la frontière sud par JOUR et nombreux arrivent à entrer en Algérie !!!!. Il faut impérativement mettre un point final à cette grande question et faire comprendre à ces déplacés que l’Algérie n’a pas les moyens de prendre en charge ces peuples, les aider chez eux c’est avec plaisir mais les recevoir chez nous c’est catégoriquement non.
    Le laisser aller à la frontière sud a de gros risques sur la santé de l’algérien, toutes ces épidémies médiévales seront transmises à l’Algérie. Les tas d’ordures, malgré le ramassage par de jeunes éboueurs que nous voyons avec des bennes, ces ordures ont toujours existé mais pas le choléra.

      Djeha Dz.
      25 août 2018 - 13 h 45 min

      comment se fait- il que l’Italie qui est envahie par des sub-sahariens depuis des années n’ait jamais déclaré un cas de choléra????

        Anonyme
        25 août 2018 - 15 h 20 min

        Ça a été un hasard, ne faite pas l’ong destructrice. L’Italie s’est réveillé et a fermé ses portes n’essayez pas d’ouvrir les nôtres pour mettre en ruine notre pays.

        Gatt M'digouti
        25 août 2018 - 17 h 02 min

        L’Italie je crois, les à parqués dans des centres ! et le nouveau gouvernement pense sérieusement à rapatrier 500 000 migrants !
        Et d’abord c’est quoi cette migration massive? obéit elle à un nouvel ordre mondial? J’aurais compris les Libyens et les Syriens fuyant leurs pays mais les autres??
        Même sans choléra, nos problèmes nous suffisent amplement sans rajouter les migrants ! et une fois de plus : Au diable les ONG et au diable l’UE. La boite de Pandore a été ouverte par le nain hongrois Sarko et le caniche british Cameron sans que l’UE ne lève le petit doigt ! Cette drôle d’Europe qui parle la langue d’un pays qui l’a quitté et qui se targue d’être le gendarme de l’Afrique n’a qu’a régler elle même ce problème !
        L’Algérie a effacé toutes les dettes de l’Afrique ! elle a déjà donné !
        Que celui qui est pour les migrants n’a qu’a les accueillir chez lui !!!!

        Anonyme
        25 août 2018 - 17 h 27 min

        Ya si Djeha
        J’ai dis dans mon commentaire qu’on pourrait aider ces subsahariens chez eux pas la peine qu’ils fassent les déserts pour camper chez nous et cette proposition semble vous déplaire ?? donc à mon tour de vous demander pourquoi êtes-vous pour et même pro-invasion ??? réponse souhaitée.

    PREDATOR
    25 août 2018 - 11 h 56 min

    MEME GHAZA NE CONNAIT PAS PAREIL DÉLABREMENT ET LAISSER ALLER

      Djeha Dz.
      25 août 2018 - 20 h 19 min

      Je n’ai pas commenté votre point de vue ou proposition sur les immigrés.
      Si vous lisez bien ce que j’ai écrit et sans l’interpréter, vous comprendriez que je pose une question sur une situation réelle et non fantaisiste, sur le rapport choléra et immigrés subsahariens.
      Dans votre commentaire vous blanchissez le gouvernement et vous pointez du doigt les immigrés Sahéliens.
      Je vous cite :  » L’état ne doit pas endosser la responsabilité de l’épidémie du choléra qui n’existe pas depuis longtemps en Algérie, les causes les plus probables voire les plus certaines sont dues au déplacement des populations du sahel ‘’-
      D’ailleurs, quoique je n’attende aucune réponse, vous ne répondez pas objectivement à la question mais vous m’accusez d’ONG destructrice.(J’ai trouvé ça plaisant)
      Alors que l’article de Mr Akram Chorfi, fait très bien le tour de la question et situe les causes et les responsabilités.
      Ni dans cet article d’ailleurs ni dans aucun article sur le choléra dans les autres journaux, il n’est fait cas d’immigrés ni de prés de loin quant aux causes de cette maladie, qui jusqu’à preuve du contraire n’a touché que des Algériens.

      Encore une fois, je signe et je persiste, le choléra et toute la dégradation dans laquelle se trouve l’Algérie est le fruit empoisonné de la politique et des hommes au service du système de gouvernance en usage.
      Il n’y a que ceux qui profitent de la situation actuelle pour affirmer le contraire.
      NB : L’usage voudrait qu’on commente l’article du journal et non les commentaires.
      Désolé.
      STOP et FIN.

        Anonyme
        26 août 2018 - 12 h 13 min

        Monsieur Djeha,
        Bien que vous n’attendez aucune réponse de ma part, permettez-moi ce commentaire. J’estime que vous donnez votre avis, comme plusieurs, sur la grande problématique du choléra en Algérie mais en philosophant et votre avis est plutôt influencé et argumenté par des infos que vous avez lu dans cette large diffusion médiatique qui circule partout sur le choléra en Algérie. Toutefois, d’un point de vue scientifique (je suis moi même une scientifique du domaine des microbes de l’eau entre autres), vous ne semblez avoir des connaissances sur la situation. A cet effet, je vous suggère de lire le commentaire ci-dessus, posté par Degdoug aussi je me permets de confirmer que les ordures dans les quartiers ne sont en aucun cas à l’oigne de cette épidémie du moyen âge, la bactérie responsable du choléra nous est parvenue des pays du sahel avec l’arrivée des migrants d’autant plus que pour cette épidémie une large campagne de vaccination est en cours en Afrique subsaharienne et au Nigéria 186 décès sont enregistrés ces derniers jours sans cité le cas du Niger, c’est donc à vous de vous documenter sur le sujet. Sans rancune, je vous souhaite bonne lecture.
        En Italie les réfugiés sont accueillis dans des centres de détention et ils n’arrivent pas aussi nombreux comme est le cas en Algérie.

      Djeha Dz.
      25 août 2018 - 20 h 58 min

      Désolé Prèdator, la réponse est destiné à Mr anonyme qui m à interpellé. le post juste au-dessus.

    Anonyme
    25 août 2018 - 11 h 54 min

    La ville de Boufarik s’est retrouvée malgré elle à proximité d’un immense ghetto migrants africains (voir videos été 2017) qu’ils ont érigé à leur goût. Ces migrants ont exploité et aussi gravement pollué le site en question pas loin de Boufarik, sachant aussi que le choléra est actuellement et malheureusement présent dans les pays du sahel, par conséquent les conclusions s’imposent d’elles mêmes. Rien n’est inventé c’est la vérité que tout le monde constate, ces épidémies récurrentes ont un lien avec les migrants.

    Anti khafafich
    25 août 2018 - 11 h 45 min

    Tu nous manques y’a si boumediene malgré tes quelques erreurs, parmi lesquelles la vermine économique que tu n as pas éradiquée complètement avant que les lâches ne t assassinent. « L état de droit » que vantent les incompétents qui se cachent derrière la gentillesse de ton disciple fatigué de leurs traîtrises et combines à réduit l Algérie en une porcherie à échelle nationale, et ils ont le culot de toujours argumenter malgré que le peuple les vomit depuis presque une décennie. Ils continuent toujours leur clownerie pensant qu’ils ont définitivement privatisé l Algérie, les lâches !!!

    Anonyme
    25 août 2018 - 11 h 11 min

    cholera et politique en algerie c est la meme chose

    MOHAMMED BEKADDOUR
    25 août 2018 - 9 h 24 min

    Chez nous, La Politique au sens noble n’existe pas, la démocratie, les partis illustrent une curée, la noblesse aura t-elle droit de cité ? Si oui, tout alors rentera dans l’ordre, le bon ordre ! Pourquoi la noblesse s’est-elle enfui de chez nous… Ou pourquoi est-elle malheureuse chez elle ? Quel processus à partir de 1962 a conduit à ce résultat SALE ? Serions-nous un excrément de L’Histoire ??? L’Histoire nous a mis dans La M… Pas pour que nous y restions à jamais, n’est-ce pas ! On ne fait pas des ablutions avec de l’eau usée, des égouts, nous ne sommes ni rats ni ratons, ah! Ces paradoxes que nous exprimons, administrateurs et administrés confondus ! Cette histoire de choléra illustre le réveil de l’anesthésié, il est d’abord dans « les vap », et il finit par ouvrir les yeux…

    Anonyme
    25 août 2018 - 9 h 21 min

    Déjà il y a une épidémie de choléra au Niger voisin qui a fait 22 morts en août 2018 et ça votre article n’en parle pas sachant la vague d’immigration massive.
    Je n’ai jamais vu auparavant de cas de choléra au pays.
    Le reste je l’ai déjà maintes fois ÉDUQUER DISCIPLINER RÉPRESSION amende etc …
    Développer un service de nettoyage performant encore plus performant ce sera d’ailleurs une création d’emplois.
    La rue le patrimoine appartient au citoyen donc cessez de balancer vos ordures dehors en attendant que l’État ramasse derrière vous.
    Éduquer aussi très tôt dans les écoles et pourquoi des classes vertes « écologiques » pour sensibiliser à la pollution humaine avec ramassage des détritus sur les plages ou éducation par les enfants des villes pour sensibiliser la population.
    Développer un service de nettoyage encore plus performant même s’il fait déjà son travail et que le citoyen dégrade aussitôt derrière.
    Machallah, ma région est propre, hamdoullah.
    Donc pourquoi pas l’ensemble du pays.
    Attention aux épidémie des pays voisins ce que néglige votre article aussi sans vouloir minimiser l’importance du citoyen dans sa prise en charge car avant le comportement était le même et pas de choléra.
    Donc faire une étude ÉPIDÉMIOLOGIQUE réelle avec évaluation également des migrants de tout bord.

      Anonyme
      25 août 2018 - 10 h 16 min

      PS : sans oublier les contrôles sanitaires réguliers toute l’année des restaurants vendeurs ambulants ….
      Enquête et ÉTUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE c’est important.

    lhadi
    25 août 2018 - 9 h 05 min

    Dans cette société de connivence et d’arrangement, gangrenée par des femmes et des hommes liges spécialistes de la génuflexion pour l’obtention d’une sinécure au détriment de l’intérêt général, je regrette l’absence de projets pour la vitalité des débats.

    À ce silence assourdissant de la « classe politique éthérée », conduite à la résignation, je réitère mon invitation à une « escrime des idées » qui, in fine, permettra d’ouvrir le chapitre des propositions pour décocher le syndrome de l’autosatisfaction de ces grognards de la république des lettres mortes, primés par habitude dont les radotages médiatiques n’indignent plus personne tellement ils font partie des meubles vermoulus.

    Tout cela m’a conforté de ce que je pensais des élitismes inventés qui font officialité de la politique. Une officialité avec ses « apparatchiks », « ses légats », « ses beni-oui-oui », ses ramassis de monolithes indéboulonnables dont l’objectif est de laminer les talents.

    Que devons-nous penser de cette foule de politiciens obscurs armés de leurs funestes paradoxes, sapant le fondement de la foi, anéantissent la vertu et qui dévorent en pure perte la substance de l’Etat ?

    Que devons-nous faire pour affranchir l’Algérie adamantine de ces tailleurs de pierres souriant dédaigneusement à ces vieux mots de patrie et de religion et consacrent leurs actions à détruire et avilir ce qu’il y a de sacré parmi les hommes : liberté et croyance.

    La question n’est pas, comme voudraient les simples d’esprits, d’un choix binaire entre un monde commandé par les religions et un monde sans sacré, mais plutôt de la possibilité de laisser s’ouvrir un monde tel que la dimension du sacré y soit ménagée et sauvegardé sans être approprié et confisquée.

    C’est cette raison qui conduira les « Périclès algériens » à professer une politique réaliste qui tiendra compte de nos mœurs et nos traditions dans la spécifié et complexité typiquement algérienne. 

    En clair, pour donner sens aux actes et espérer leur succès politique, il faut d’abord donner des réponses justes aux problèmes éthiques essentiels de notre temps.

    Ces réponses doivent respecter l’impératif moral qui nous a été transmis par notre tradition culturelle.

    La politique n’a de sens qu’à condition d’être justifiée par la conscience.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])
     

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