En réponse à Mostefa Lacheraf et Houari Boumediene

islamistes obscurantisme
L’obscurantisme religieux remonte à loin dans ses racines. New Press

Par Pr Nadji Sassi – L’obscurantisme religieux public, car visant la domination politique sur la société, remonte à loin dans ses racines. L’histoire politique nous apprend que dès leur prise illégale et d’essence putschiste du pouvoir, les décideurs après l’indépendance ont actionné certains membres de Jamiat Al-Arkam, en leur offrant des fonctions dans l’administration centrale à Alger. Fin des années 1960 et début des années 1970, ils décident de dissoudre l’UNEA et créent une organisation soumise à leurs bottes, l’UNJA.

Le clou de leurs «œuvres» aura été l’agrément anticonstitutionnel de 1989 des partis politiques islamistes. Ces décideurs, y compris ceux d’entre ses membres encore aux «affaires», se sont aussi servi et se servent politiquement toujours des zaouïas pour leur durer en tant que membres du pouvoir et du système politique inamovible et dominateur.

Des années plus tard, et après des dizaines de milliers de morts, des milliers d’intellectuels et d’universitaires partis partout dans le monde, éparpillés sur les cinq continents, aujourd’hui, en février 2019, on voit couramment et chaque jour, des enseignants du grade de maître de conférences se pavaner en gandoura salafiste et avec une barbe hirsute dans les amphithéâtres et les salles de cours à l’intérieur du campus de l’université Badji-Mokhtar d’Annaba. Et ainsi va l’Algérie, un pays institutionnellement, culturellement et scientifiquement à reculons.

Pour garder le pouvoir, le système politique, qui a enterré à leur naissance les décisions du Congrès de la Soummam, est prêt à toutes les manœuvres et toutes les compromissions, y compris les plus machiavéliques d’entre elles.

Comment serait l’Algérie de 2019 si les partis islamistes n’avaient jamais existé ? Si Jamiat Al-Arkam n’avait jamais été considérée comme une des sources pour puiser des hauts fonctionnaires ? Si Kateb Yacine avait été libre de pratiquer son art ? Si Mostefa Lacheraf avait été maintenu comme ministre de l’Education nationale ? Si la Constitution de 1989 avait été maintenue et respectée ?

N. S.

Comment (21)

    Algerien Pur Et Dur
    19 février 2019 - 23 h 55 min

    Merci professeur pour votre rappel lucide de faits qui ont lentement disparu de nos memoires, l’eloignement oblige. Vous vous etes benevolement substitue a nos memoires devenues defaillantes avec le temps. J’exprime aussi mon admiration pour votre courage. Le courage d’ecrire des choses qui pourtant peuvent deranger certains qui sont tres proche de vous et que vous decrivez « en gandoura et barbe salafiste. » Ces gens peuvent facilement vous faire du mal. On les a raille aussi dans nos commentaires mais ce n’est pas la meme chose. On est non seulement loin d’eux mais aussi protégé par l’anonymat de nos claviers. Vous, ils vous connaissent et savent ce que vous pensez d’eux. Vous avez le verbe franc et haut, qualite qui se fait rare dans notre pays. Que dieu vous protege. Moi aussi je fais des fautes y compris d’orthographe. C’est du au fait que j’ai choisi de vivre dans un pays anglophone et ce depuis plusieurs dizaine d’annees. In chaoui loin de ses montagnes qui vous salue.

      Pr Nadji Sassi
      20 février 2019 - 13 h 53 min

      Merci beaucoup pour vos remarques et vos encouragements.
      Ceux dont vous parlez ne m’ont jamais impressionné. Dans les contenus de mes contributions ici dans AP, j’avais déjà precisé mes nom, prénom et surnom familial. J’avais preciser même mes racines familiales du douar Ain Touila, wilaya Khenchela.
      C’est vrai qu’on puisse avoir peur dans certaines circonstances . Cependant avec d’autre collègues, je me suis physiquement opposé à ces obscurantistes lorsque leurs maîtres de l’ex FIS leur ont ordonné de fermer le siège de l’ex Institut des Sciences Sociales (ancêtre de l’actuelle Fac d’économie de l’Université d’Annaba).
      Je continuerai toujours à lutter par mes écrits critiques pour une Université privilégiant le savoir, pour l’avènement d’un pays moderne, démocratique et social, mais digne et fier.
      Pr Nadji Sassi Oueldechaab

    Clovis
    18 février 2019 - 15 h 00 min

    Bravo et merci Mr le professeur pour nous rappeler ces tristes verites aux si lourdes consequences sur notre pays. Les lecons a en tirer : ne pas baisser les bras et lutter contre ces obscurantistes retrogrades qui nous ont ete legues et qui doivent etre consideres commes des ennemis de l’algerie et de ses valeurs ancestrales.

    Yes
    17 février 2019 - 1 h 04 min

    Je sais pas quel âge a prof nadji,s’il a vécu adulte la période 62. Benbella était islamiste,il y avait une police islamique qui faisait la chasse aux buveurs dans les bars,à ceux qui ne jeûnent pas…c lui qui a commencé la mosquée émir de Constantine..
    Par contre boumediene après 65 juin,était beaucoup plus réaliste,croyant pratiquant il était plus ouvert,plus tolérant et pragmatique. Pour boumediene la tâche prioritaire était développer le pays,l’idéologie état secondaire malgré le choix politique socialiste . Ce choix politique s’imposait de lui même,on ne peut même pas parler de choix,yavait pas de capital privé significatif… Aucun capital privé n’avait l’envergure de réaliser les sns sonacome sonelec sonatrach etc..etc.. Il a terminé la construction de la mosquée de Constantine malgré lui..c lui qui a construit le club des pins…ouvert aux algériens et aux touristes… Dans les bars la bière coulait à flots à moins de 1 fr!! Boumediene est le meilleur président que nous avons eu,malgré les erreurs et torts qu’il a pu causer à ses adversaires. Mais avec lui au moins c’était clair: dictature,oui,mais assumée et les gens avertis. Parti unique,syndicat unique… Mais yavait justice sociale…salaires administrés mais prix aussi..

      passager
      17 février 2019 - 9 h 28 min

      Effectivement , il n’y avait pas assez de capital privé , mais il y’avait assez de capital d’idées en la personne de Boudiaf , Krim , Ferhat Abbas, Benkhedda,Ait Ahmed , khider,dahlab, debaghine,…etc et qui ont été écartés de la contribution à la construction de l’Algerie Nouvelle….

    صالح/ الجزائر
    16 février 2019 - 20 h 04 min

    Les décideurs après l’indépendance et jusqu’au « réajustement révolutionnaire » du 19 juin 1965, étaient le Président Ahmed Ben Bella et le ministre de la défense nationale Houari Boumedien .
    Ahmed Ben Bella a été décoré , le 30 avril 1964 , du « Héros de l’Union soviétique » le plus haut titre honorifique et le degré suprême de distinction de l’Union soviétique à régime communiste , et reçu à la même date « le Prix Lénine pour la paix » , pour la « consolidation de la paix entre les peuples » .
    Quant à Houari Boumedien , qui a déclaré à Lahore, au cours du 2″ Sommet Islamique : «Permettez-moi de faire dérogation aux traditions d’usage (. .. ). Je ne voudrais pas philosopher sur l’Islam ( … ). Je pense que s’il existe entre nous un lien spirituel, ce lien doit trouver sa concrétisation et qu’il doit revêtir un contenu matériel ( … ). Les hommes ne veulent pas aller au paradis avec le ventre creux. C’est là le fond du problème» , comme il a eu l’intention de bâtir 1000 villages socialistes avec une mosquée dans chacun , est toujours haï pas par les soi-disant islamistes qui le taxaient de communiste .

    bellaminelmehdi
    16 février 2019 - 11 h 57 min

    Merci Professeur pour la lucidité de votre analyse. Malheureusement le cauchemar continu. Une seule remarque si vous permettez, personne ne peut nier le nationalisme et le patriotisme de Feu Mostefa Lacheraf, dont les ouvrages imposés comme lectures obligatoire dans le cursus de socio dans les années 60 m’ont fait passer des nuits blanches ; l’analyse qu’il a faite à l’été 1977 sur l’enseignement et l’arabisation a été d’une lucidité et d’une rigueur sans pareils. Néanmoins, je ne sais comment et sur quelles bases, Feu Mostéfa Lacheraf, Rabbi yerhmou, a pu envoyer au rebut 28 hauts fonctionnaires de très haut niveau bilingues ou francophones, pour les remplacer par des personnes dont la majorité n’avait pas le baccalauréat, tous francophones et francophiles. Durant les deux ans et demi passés au Ministère c’était les vacances. Ce fût le début de « et vogue la galère pour l’école algérienne ».

      Tu tiens d'où vient ton information ?
      16 février 2019 - 12 h 28 min

      @Bellaminelmehdi , d’où te vient cette bizarre information de ces 25 hauts fonctionnaires de très haut niveau bilingues ou francophones licenciés par Lacheraf ? Il me semble que du temps de Boumediène , seul lui pouvait prendre des décisions en tout lieu et tout secteur et à tout les niveaux , surtout une décision concernant des « hauts fonctionnaires » !

        Anonymeplus
        16 février 2019 - 21 h 17 min

        Nous avons tous ici déjà disserté sur les implications et par voie de conséquence sur les retombés de l’islamisme au niveau de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur.
        Avant l’indépendance, l’Algérie avait une intelligentsia essentiellement francophone pour les raisons évidentes qu’on connaît tous, le colonialisme avait finit par assimilimer la langue française à une population qui ne demandait rien et qui a finit après 132 ans de présence française à apprendre le français, probablement parce qu’elle y était obligée.
        Après l’indépendance, l’intelligence aurait voulu qu’on garde le français comme un butin de guerre disait feu Kateb Yacine, pour continuer à développer le pays. Nous avons eu des dirigeants qui ont cédé aux chants des sirènes venu du moyen-orient, cette attirance aveugle et sans aucun fondement nous montre aujourd’hui plus que jamais que nos seuls frères sont ici en Algérie, un monde arabe complètement éclaté dont la traîtrise est le dénominateur commun et qui n’hésite pas une seconde à poignarder l’Algérie dans le dos.
        Nasser disait bien ouvertement et sans aucune honte que l’Algérie nous suffit et vous suffit concernant notre gaz et pétrole. Voilà un exemple criant du caractère purement illusoire d’une quelconque fraternité, les arabes utilisent l’Algérie pour arriver à leur fin, le reste c’est de la mandoline.
        Ben bella et Boumedienne ont arabisé l’école et l’université algérienne aux forceps avec des profs dont le profil réel était tout sauf prof.
        Des cordonniers égyptiens, des repris de justice syriens, des islamistes irakiens et j’en passe et des meilleurs ont massacré une jeunesse algérienne qui ne demandait qu’a continuer son cursus en français.
        Un quart de siècle après l’indépendance, la mouvance islamiste s’est organisé en parti politique qui a débouché sur la décennie noir et son triste bilan de 200 000 morts.
        L’Algérie a reculé et recul encore aujourd’hui avec une constance effroyable.
        L’ironie de tout ce merdier c’est que tous les ministères de la république, toutes les institutions étatiques fonctionnent aujourd’hui encore en français car incapables d’appliquer l’arabe. Seuls le ministère des affaires religieuses et celui de la justice fonctionnent en arabe.
        L’arabisation a été un massacre des générations et en même temps un fiasco total et on continue contre vents et marées à arabiser des générations qui arriveront dans le marché du travail ne sachant faire une phrase en français ou en anglais sans faire des fautes de débutants.
        Ce constat amère est le constat d’une faillite du système qui au lieu d’élever le niveau de la population algérienne n’a fait que la descendre aux enfers d’un islamisme bête et méchant qui est aux antipodes du vrai l’islam, celui de la tolérance et du respect de l’autre.

        fafa
        19 février 2019 - 14 h 40 min

        Consultez le journal officiel de cette époque et vous aurez la liste des fonctionnaires du Ministère de l’Education nationale qui ont été virés pour ne pas avoir donné de véritables informations sur la situation de l’école algérienne au ministre lequel a constaté la réalité « du terrain » après ses visites d’inspection.

    Le wahhabo-baathiste en Algérie remonte à loin
    16 février 2019 - 11 h 41 min

    Cher professeur Pr Nadji Sassi merci pour cet article.
    On sait que l’idéologie politique arabo-musulmane qui s’appui sur un islam immobiliste et conservateur remonte loin dans l’histoire de notre pays pas seulement après l’indépendance. A cette idéologie est venue même se greffer la question de l’identité algérienne où l’identité berbère, tamazigh était vue comme une sorte de pollution de la pure et vertueuse identité arabo-musulmane algérienne. Pardon d’y revenir, mais c’est important quitte à ce qu’on m’insulte ou qu’on me traite de raciste, de sioniste, de hizb frança, de harki , d’anti unité nationale et d’anti paix civile. D’un point de vue de l’histoire du mouvement national noyauté par les Frères Musulmans égyptiens et le parti baath, il faut que les algériens sachent que ce sont les Ouléma, une des tendances du mouvement venue tard à l’idée et la nécessité de déclencher la guerre contre le colonialisme, qui ont créé en Égypte vers janvier 1948, sans qu’ils soient mandatés officiellement par une décision collective du mouvement national, ce qu’on appelle le « Comité de Libération du Maghreb Arabe » (donc d’obédience « arabe » exclusivement). Au lieu de parler tout simplement de «Comité de Libération de l’Algérie », cette « délégation » a parlé d’emblée de libération d’un pays du Maghreb arabo-musulman avec des arrières pensées claires : intégration d’emblée de l’Algérie à la «Oumma » et aux pays du Moyen Orient où l’arabe et l’islam sont les seules et exclusives identités. C’est à partir de là que l’Algérie fera partie désormais de ce moule politique et idéologique arabo-musulman avec l’influence des Frères Musulmans de l’Égyptien Hassan el-Banna et du baathisme naissant vers 1947. Certain pense que le parti baath est à prédominance laïc ce qui n’est pas très exacte car l’un des seuls qui a défendu cette idée au sein de ce parti est l’homme politique Michel Aflak qui a estimé que seul un État laïc permettra de regrouper toutes les composantes d’une nation arabe très divisée sur le plan confessionnel. Il n’a pas vraiment réussi au bout du compte.

    On sait aussi qu’après cette création du Comité de Libération du Maghreb Arabe, les Oulémas et les milieux arabo-islamiques du mouvement national ont lancé, après la crise berbère de 1949, des offensives contre les kabyles et ont même demandé la suppression de la chaîne Kabyle de Radio Alger de l’époque. Les Oulémas ont même déclaré « que les kabyles ne seraient des Algériens à part entière que lorsqu’ils auront cessé d’utiliser ce jargon (le kabyle) qui nous écorche les oreilles « ! C’est une citation authentique qui existe dans leur propre journal édité en Égypte à cette époque là !

    Ainsi donc, unilatéralement et sans consulter personne, la frange arabo-islamique du mouvement national, dont les Oulémas, ont décidé que l’Algérie est un pays exclusivement arabe car, d’après eux, notre pays ne doit son existence qu’à l’islam et que l’Algérie doit ainsi être assimilée aux peuples arabes des Monarchies du Golfe Persique et de L’Égypte ! L’influence de l’Egypte et de l’Arabie Saoudite a pu jouer et se répandre sans problème dans notre pays par la grâce de Ben Bella acquis à ces pays là. Parallèlement et conséquemment, on sait tout ce qu’ont subit après l’indépendance les militants de la cause berbère de la part du pouvoir et du courant wahhabo-baathiste. L’autorisation des partis politiques religieux est venue cimenté cette construction idéologique !

    Anonyme
    16 février 2019 - 11 h 18 min

    Avec des si on peut rêver mais rien n est perdu si on reprend les choses en mains il suffit juste d affirmer notre algerianite et pas aller chercher nos racines chez les arabes et de séparer la religion de l état mais pour ça il faut un homme providentiel qui a le courage de le faire pour sauver notre culture et notre pays mais jusqu à présent nous avons que des copies pales de ce qui existe même le plus sérieux prétendant après Bouteflika Ghediri pour plaire à la majorité inculte reprend les fondamentaux de base de son projet que sont l Arabite et l Islam comme religion d état.

    passager
    16 février 2019 - 10 h 49 min

    J’ai envie de faire un voyage dans le temps quand un auteur nous rappelle cette polémique entre d’une part les faux gauchistes des années 60 et 70 et les vrais islamistes des années 80 et 90 ….car je me rappelle de Benbella le faux baathiste qui était entouré de vrais gauchistes entre 62 et 65 , ces vrais gauchistes qui eux saluaient l’arrestation du coordinateur des 06 (Boudiaf ) dans leur journal de l’époque : Alger républicain….finalement les islamistes Algeriens étaient de faux musulmans et les gauchistes Algeriens étaient des faux républicains…

    avec SI ....rien ne serait comme aujourd'hui
    16 février 2019 - 9 h 36 min

    les rivalités avaient commencé bien avant 62 , disons vers 56 …s’ensuit les liquidations de A.R …etc Allah yerhemhoum .
    si A.R était encore là en 62 , il n’y aurait pas eu cette arabisation et ce baathisme qui ont signé la précipitation de la population vers l’ignorance massive.

    Anonyme
    16 février 2019 - 8 h 44 min

    Plus on s’éloigne de 62,, plus on se rapproche de 1830. Et pourquoi ?
    Lisez Ibn-Kheldoun.

    Blakel
    16 février 2019 - 8 h 31 min

    Très bon article qui rappelle que les mauvais choix, ont été fait dès les années 60. Dommage qu’il n’a pas été, un peu plus développé.

      Pr Nadji Sassi
      16 février 2019 - 9 h 51 min

      Merci pour vos encouragements et votre pertinente
      remarque.
      Je proposerai sous peu une beaucoup plus détaillée
      contribution aux médias qui voudront bien
      la publiée.
      Étant économiste, mon analyse se focalisera sur les implications économiques du système politique en Algérie.

      Pr Nadji Sassi
      Oueldechaab
      Annaba.

        Blakel
        17 février 2019 - 3 h 28 min

        Au plaisir de vous lire.

    Abou tamtam
    16 février 2019 - 8 h 10 min

    Aux « 3 SI » posés à la fin du texte, la réponse est toute simple. « Si » Boumediene et Ben bella n’avaient pas existé.

      Anonyme
      16 février 2019 - 19 h 25 min

      Cher Professeur, il est vraiment dommage de faire des fautes du genre « aux médias qui voudront bien
      la publiée » ## (qui voudraient (au conditionnel) bien la publier (à l’infinitif)).##

        Pr Nadji Sassi
        16 février 2019 - 19 h 52 min

        Vous avez parfaitement raison. Mes contributions écrites comportent souvent des erreurs d’orthographe. Les conditions dans lesquelles j’écris spontanément, souvent dans l’urgence de réagir sans aucun temps de préparation expliquent la multiplication de mes erreurs dans ce domaine. Je dois aussi vous signaler ainsi qu’a nos lecteurs que, Pr depuis des années, avec au moins une publication académique par an validée par les pairs et publiée à l’international, je ne dispose de rien, strictement rien, pour mes travaux d’écritures dans ma faculté à l’Université d’Annaba. Le Doyen, par ailleurs responsable administratif de la discipline science économique depuis près de 39 ans aujourd’hui, (oui, vous avez bien lu, 39 ans) gère cette faculté comme bon lui semble, dans l’absolue indifférence complice du Recteur en poste.

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