Le dilemme de l’intifadha populaire

15e vend intifadha
Comment s'organiser pour ne pas perdre l'essence du mouvement ? PPAGency

Par Kaddour Naïmi – Dans mes écrits précédents, avant et pendant la présente intifadha populaire surgie le 22 février 2019, je soulignais l’importance stratégique de l’auto-organisation et de l’élection, sous mandat impératif, de représentants pour défendre les exigences légitimes populaires devant les détenteurs du pouvoir étatique. Après quatorze vendredis de manifestations publiques, je ne parvenais pas à comprendre la carence fatale de cette auto-organisation.

Peurs

Des contacts et conversations avec des participants au mouvement populaire m’ont fourni un premier éclaircissement. Le voici, présenté en substance.

– Nous avons, m’a-t-on déclaré, une expérience extrêmement négative des organisations et des représentants pour le motif suivant. Les organisations ont toujours été rapidement infiltrées par des éléments de la police politique, et les représentants qu’on avait choisis étaient assez facilement achetés par les gens du pouvoir. Dès lors, nous avons peur de commettre les mêmes erreurs.

– D’accord, je comprends très bien votre crainte. Mais, je suis également très conscient de ce que toutes les expériences de rupture sociale enseignent : sans auto-organisation et représentants adéquats, aucun mouvement populaire ne peut passer de la phase négative – à savoir contester l’oligarchie dominante en place – à la phase constructive d’un nouveau système social, correspondant aux exigences légitimes du peuple.

– Oui, admettent mes interlocuteurs, nous comprenons la nécessité de l’auto-organisation, néanmoins, nous avons peur de tomber dans le piège auparavant évoqué.

– Mais, concernant le problème de la récupération de vos représentants par l’oligarchie dominante, le mandat impératif est une très bonne garantie pour maintenir vos représentants dans le respect de leur mission. En effet, le mandat impératif a ses caractéristiques : vos représentants seront chargés uniquement de formuler aux gens du pouvoir vos exigences, puis de vous rapporter les réponses fournies, rien d’autre. Si, par hasard, vous constaterez que vos représentants ne remplissent pas convenablement leur mission, d’une manière ou d’une autre, volontairement ou non, eh bien, vous n’avez qu’à les changer.

– D’accord ! Mais comment éviter l’infiltration de notre auto-organisation par des éléments introduits par l’oligarchie dominante ?

– C’est vrai que c’est là un sérieux problème.… L’infiltration est une méthode normale de la guerre sociale que livre toute oligarchie aux organisations populaires.

– Comment l’éviter, alors ?

– Par la définition claire de vos objectifs, avec vote majoritaire. Une fois ces objectifs décidés, toute tentative de déviation, visiblement au service de l’oligarchie, vous permettra de démasquer son promoteur comme un agent infiltré.

– Cela exige le maximum de conscience et de vigilance de notre part.

– Exactement !

– Voilà le problème : nous manquons terriblement de formation politique, donc de conscience et de vigilance citoyennes. Même les syndicats autonomes de travailleurs rencontrent des difficultés : pas seulement la lutte entre chefs, dévorés les uns les autres par le «zaimisme», à savoir vouloir être le chef incontesté, de mentalité hiérarchique autoritaire mais l’autre problème est l’infiltration par des agents de l’oligarchie, qui sèment la confusion, le doute et le désespoir parmi les membres du syndicat autonome. Pour affronter et éliminer ces risques certains, seule la formation et la conscience politiques les plus aiguës peuvent servir. Malheureusement, nous en manquons terriblement.

– Comment expliquer cette situation ?

– Durant ces vingt dernières années de boutéflikisme, tout a été fait pour annihiler la conscience sociale et politique, et le moyen le plus performant a été l’argent ! Celui du pétrole et du gaz. Avec l’argent, toutes les consciences ont été achetées, corrompues, asservies, celle des soi-disant «élites» comme celle du peuple, les juteux salaires et privilèges pour les «élites», et les subventions sociales pour le peuple. Sans parler de l’obscurantisme religieux. Qui donc a multiplié la construction de mosquées ? L’Etat et les affairistes privés, dans les deux cas de manière mafieuse ! N’oublions pas, pour la toute petite minorité qui ne s’est pas vendue, par respect de sa propre dignité, la peur ! La peur de la répression, de perdre son travail, d’être emprisonné sous fausse accusation, de risquer de mourir dans une prison par manque de soins.

– Qu’en est-il, alors, de cette peur ?

– Elle n’a pas tout à fait disparu. Oui, il y a les manifestations de rues. Mais vas dans les quartiers, parle avec les gens de ce qu’ils pensent des événements, de la nécessité de faire dégager toute la issaba [oligarchie] qui est restée, après la démission honteuse de Bouteflika, et tu constateras que la peur est encore là d’avoir des ennuis en exprimant son opinion sur cette issaba encore en place. A ce sujet, j’ajoute ceci : il est possible que ceux qui pourraient être nos représentants n’ont pas suffisamment confiance dans les autorités étatiques pour se montrer et agir, de peur qu’il leur arrive quelque chose de trop regrettable.

– Il reste, alors, d’une part, à récupérer le temps perdu en ce qui concerne la conscientisation sociale et politique et, d’autre part, d’arriver au courage et à la sécurité d’élire des représentants malgré le risque dont tu parles.

– Ah ! Le temps et la sécurité ! Comment réaliser en quelques jours ce qui a été détruit durant des décennies, depuis l’indépendance nationale ?

– Eh bien, il n’y pas de choix : il faut commencer le plus vite possible. Par exemple, en dehors des manifestations populaires du vendredi, à auto-organiser des forums de discussion. Ils commencent à apparaître. Mais pas seulement en un seul point de la ville, par exemple au centre, mais dans tous les quartiers, systématiquement. Là est la véritable force du mouvement populaire. Car il est plutôt facile de neutraliser un forum unique dans le centre-ville mais beaucoup plus difficile de neutraliser des dizaines, éparpillés dans le plus de quartiers possible.

– Nous sommes conscients ou, plutôt, nous commençons à prendre conscience de cette nécessité mais nous ne sommes pas assez nombreux pour réaliser un tel projet qui est, évidemment, indispensable.

– A propos de nombre, combien sont les membres de ce qu’on appelle l’«élite» qui sont avec vous, sur le terrain, combien de militants de partis politiques, d’universitaires, d’étudiants, d’intellectuels ?

– Oh, hélas ! Pas beaucoup ! Trop peu !

Hypothèse explicative

Voilà où en est le magnifique soulèvement populaire en Algérie, surgi voici quatorze vendredis. Et là est le dilemme : être ou ne pas être un mouvement populaire, autrement dit un mouvement capable, après avoir manifesté publiquement et magnifiquement sa présence dans les rues, capable de s’auto-organiser comme institution de contrepouvoir afin de devenir le pouvoir authentique du peuple démocratique. Même le chef d’état-major a exprimé le souhait de voir le mouvement populaire se doter de représentants pour dialoguer avec eux. (1)

Alors ? Alors, peut-être que l’explication de cette carence, au-delà des motifs évoqués plus haut, réside plus profondément : dans le manque historique de capacité auto-organisatrice du peuple et de ses «élites».

A l’exception de la période d’autogestion, surgie juste après l’indépendance, et l’expérience des comités de village durant le mouvement citoyen de 2001, le peuple algérien n’a connu que : 1) le zaïmisme, à commencer par Messali Hadj, jusqu’à aujourd’hui ; 2) le caporalisme, tant celui du pouvoir étatique que d’un parti majoritaire de l’opposition passée : le PAGS ; 3) une «élite» politico-intellectuelle qui n’a jamais cru aux possibilités créatrices auto-organisationnelles du peuple. Aujourd’hui encore, après quatorze vendredis de manifestations populaires, extrêmement rares sont les voix qui appellent et/ou contribuent à l’auto-organisation du peuple ; la majorité des voix dites «autorisées» et «éminentes», s’autoproclament les «sauveurs» de ce peuple, tout en lui dressant, verbalement, les plus beaux lauriers, à l’exception, bien entendu, du meilleur des lauriers : celui d’être capable de s’auto-organiser.

C’est à contribuer à cette capacité que se reconnaissent les amis et amies vraiment sincères du peuple (2), car le problème fondamental est celui non pas de se servir du peuple, pour faire carrière, mais de servir le peuple pour construire une société libre, égalitaire et solidaire, caractéristiques de la meilleure des démocraties.(3)

Il reste donc à contribuer au surgissement de cette conscience citoyenne, levier stratégique pour permettre au mouvement populaire de passer de la phase contestataire à celle auto-institutionnelle.

Ceci étant dit, tout mouvement populaire dans le monde, de tout temps, a toujours souffert de carence en matière d’auto-organisation et de solidarité des «élites» politiques et intellectuelles, même dans le cas le plus exemplaire, celui espagnol.(4) En 1936, lors du surgissement des «colectividad» (collectivités, équivalents à des comités d’autogestion), l’esprit auto-organisationnel y avait une histoire riche, plus que séculaire, commencée déjà dans les années 1860, grâce à l’influence d’un homme de réflexion théorique et d’action sur le terrain, nommé Michel Bakounine. Ce qu’il appelait «anarchie», rappelons-le, c’était, en fait, la destruction de ce qui était le désordre social le plus barbare pour instituer le seul authentique ordre social, celui du règne de la liberté, de l’égalité et la solidarité humaines.

K. N.

[email protected]

(1) Dans une contribution suivante, ce problème sera exposé au vu d’une récente déclaration.

(2) Voir http://kadour-naimi.over-blog.com/preview/37130cfcfcbd9b559baa8fe1b071ff3a1e0a21dd

(3) Une prochaine contribution examinera le thème de la démocratie.

(4) Voir http://kadour-naimi.over-blog.com/search/comment%20une%20r%C3%A9volution%20devrait%20%C3%AAtre%20faite/

 

Comment (16)

    57
    3 juin 2019 - 1 h 18 min

    GAID EST EN TRAIN DE DEMANDER AU PEUPLE DE NÉGOCIER AVEC DES VOLEURS DES CORROMPUES DES ESCROCS DONT IL EST LE COMPLICE ET PROTECTEUR E PEUPLE NE NÉGOCIE PÄS AVEC LES CRIMINELS SINON LA MANIF NE SERT A RIEN

    Anonyme
    2 juin 2019 - 9 h 59 min

    Il est urgent que le hirak désigne son représentant dans chaque wilaya.
    Ces 48 représentants doivent se réunir et se mettre d´accord sur un plan d´action et sur ce à quoi devrait ressembler lea nouvelle Algérie et désigner à leur tour 3 ou 4 représentants.
    Ceci fait, l´ANP se trouvera dans l´obligation de négotier avec ces 4 représentants la sortie de crise, sans les B.

    Zaatar
    2 juin 2019 - 4 h 14 min

    J’ai du mal à comprendre l’auteur de cette contribution. On veut compliquer ce qui se présente d’une manière simple. En fait, on rapporte dans cette contribution ce qui s’apparente au jeu de H’mida. On veut noyer le problème et le complexifier le plus possible. Et il n y a pas meilleure garantie pour mieux asseoir H’mida. Pourquoi le problème est simple ? Parce que les exigences du hirak sont claires et simples, et qu’un dialogue a définir et à construire ne peut se faire sans avoir au préalable entériné les exigences du Hirak. Autrement dit, tous les politiques du régime doivent dégager. Convenir d’une phase de transition. Ensuite parler de dialogue. Et on verra qui avec qui.

    UMERI
    2 juin 2019 - 3 h 49 min

    @Chelabi a bien raison, par votre analyse,vous tentez de pieger les citoyens, dont la principale revendication est le depart des deux B et du pt du Conseil Cstnl, proposer des personnalites credibles, pour gerer la transition.Mrs Taleb,Ali Yahia, le G Benyeles, leurs adjoindre Zroual Z.Drif Bitat, ou Ighil Ahriz, le procureur limoge dans l’affaire Khelil, pour l’ANP, le G. Hassan, indument condamne, vec un gouvernement de technocrates, non « mouille » sous Bouteflika.La designation de repredentants du Hirak n,est pas a l’ordre du jour. Pas d’erreur, nous avons a faire a des gens ruses. Alors mefiance.

      Argentroi
      3 juin 2019 - 2 h 21 min

      @ UMERI, répète, répète, tu proposes donc le général Hassan indûment condamné comme représentant de l’armée. Et c’est toi qui l’a choisi et non ses pairs ! Et tu t’arroges le droit d’affirmer qu’il a été injustement condamné en dépit que tu n’as même pas suivi le déroulement de son procès ! Si je comprends bien ta logique c’est parce qu’il a été injustement condamné qu’il a cette qualité intrinsèque de représenter l’armée. Et bien sûr quand il sera installé, il ne manquera pas de se venger en gommant ses adversaires qui ne manqueront pas aussi de répliquer et on aura deux ou plusieurs armées qui vont enfin de compte s’entre-tuer en nous entrainant dans une guerre civile sans fin et bien sûr on te verra toi prendre le commandement de Daesh Algérie et ton nouveau ami Chelabi celui de Ahrar el Maghreb ! Arrêtez, yarhamkoum, de faire de la politique. Ayez pitié de vous, vous allez finir dans un asile. Quelqu’un à côté de moi me souffle à l’oreille : ils y sont déjà !

        UMERI
        3 juin 2019 - 23 h 57 min

        @argenttroi, quelle mouche t’as piquée, selon ton raisonnement, on doit appliquer la feuille de route tracée par G. Salah, lui, qui a accompagner Bouteflika, durant tout ses mandats et se taire.Mon ami, ici, chacun est libre d’exprimer son opinion et ce n’est pas toi le modérateur que je saches. A l’avenir, calme toi, tu n’as pas a imposer ton point de vue, dans cet espace, qui nous permet de débattre librement.

          Argentroi
          4 juin 2019 - 9 h 15 min

          @UMERI
          Saha aïdek, tout d’abord. Tu as parfaitement raison de dire que personne ne doit imposer son point de vue. Mais est-ce qu’on a pas le droit de réagir contre un point de vue surtout quand il présente un danger pour notre devenir commun ? C’est dans cette optique que je voulais attirer l’attention que le fait de s’immiscer dans les affaires purement internes de l’armée est un danger réel qui peut nous ramener à une guerre civile généralisée. La cohésion d’une armée est un facteur nécessaire contre le danger d’une dislocation. Si la société civile revendique que l’armée doit se retirer de la vie politique, il est tout a fait logique que nous n’avons pas le droit de s’immiscer dans ses affaires internes. Quand le général Hassan, condamné injustement ou non, trouve des citoyens qui le soutiennent jusqu’à lui offrir un rôle politique important contre l’avis de ses pairs, cela est tout simplement une sédition de factieux assimilable à un coup d’état militaire dans la situation actuelle ! C’est pourquoi que j’ai déduis que c’est une somalisation de l’Algérie doublée d’une intrusion du terrorisme que tu proposes au final. Tu comprends et tu excuseras donc la véhémence de mon intervention face au danger que peut ramener ta proposition concernant le général Hassan à laquelle, sur elle seule, je me suis focalisé !

    Chelabi
    1 juin 2019 - 21 h 50 min

    Ma parole, c’est une vraie pièce de théâtre qui tend à créer plus de problèmes qu’elle n’en résout.
    Mettre en avant-plan des représentants du mouvement citoyen sans qu’au préalable le pouvoir accède aux revendications citoyennes, c’est mettre la charrue avant les bœufs.
    Lorsque nous percevrons chez Gaid Salah une volonté de débloquer la situation en démettant de leurs fonctions Bedoui et Bensalah qui représentent les 2 plus gros problèmes du moment, alors le mouvement citoyen fera sa part en désignant ses représentants. Il y a mille et une formules, toutes bonnes, qui permettront, en peu de temps, de désigner ceux qui seront les interlocuteurs de l’armée car c’est l’armée qui est détentrice du vrai pouvoir.
    Pour l’instant Gaid Salah fait la sourde oreille. Il essaye de dire que l’armée n’est pas concernée par ces discussions et que si discussions il y a, elles devraient avoir lieu entre les représentants du hirak et le pouvoir incarné par Bedoui et Bensalah. Et ça, c’est Niet!
    Alors, monsieur le journaliste, au lieu de tirer des plans sur la comète, au lieu de parler de faiblesse du harak, essayez plutôt de parler de ruse du système qui est à l’origine de tout ce blocage parce qu’il ne veut tout simplement disparaitre. Mais au fond, il sait qu’il va disparaître. Gaid Salah sait aussi qu’il va disparaître comme ont disparu son ancien boss Bouteflika et sa clique (Toufik, Tartag, Said et toute la merde qui couche ensemble). Nous le savons tous. La seule inconnue c’est le facteur temps. Quand?

    Anonyme
    1 juin 2019 - 20 h 23 min

    Le hirak est déjà infiltré par une multitude de mouvement et d’opinions aux antipodes les unes des autres avec des slogans anti patriotiques. Beaucoup financé par certains oligarques et hommes d’affaires activant à l’étranger et en Algérie, d’autres par quelques expulsés du club des pins et les corrompus de la politique et des finances. Le point commun c’est la fortune acquise sous le système Boutef, et la peur des enquêtes judiciaires.

      Chelabi
      2 juin 2019 - 1 h 01 min

      Si vous n’avez pas des faits qui étayent votre thèse abstenez-vous en. C’est la moindre des choses.
      Si vous avez des noms dans le hirak qui travaillent pour des intérêts malveillants internes ou externes donnez-les.
      Lancer des accusations gratuites relèvent de la propagande. C’est ce que votre patron Gaid Salah vous dit de faire. Et c’est ce que vous faites.

        Argentroi
        2 juin 2019 - 19 h 50 min

        Quoi, monsieur Chelabi, deux jours que tu es là et tu veux imposer aux autres ce qu’ils doivent écrire. Si tu veux sublimer le hirak comme quoi il n’est pas traversé par aucune contradiction et qu’il n’est pas l’objet d’aucune infiltration ou provocation ou récupération, c’est que tu es loin de maitriser les dessous de la politique, surtout celle relative aux mouvements populaires.

          Chelabi
          3 juin 2019 - 5 h 31 min

          Ya si ArgentRoi (pseudo révélateur de la bassesse de ton âme), même le propriétaire de ce journal que j’ai critiqué mille fois, ne m’a pas encore dit de ne pas critiquer les commentateurs.
          De quel droit, toi petit scribouillard sans envergure, puisses-tu m’en faire interdiction?
          Qui t’a donné le mandat de défendre un obscur anonyme qui écrit des niaiseries? Je comprends qu’une vermine puisse défendre une autre vermine mais attendez au moins qu’il vous en donne l’ordre.
          Par ailleurs, je pense que j’ai plus d’ancienneté comme lecteur de AP que toi. En fait, je suis aussi vieux dans ce journal que ses premières publications et l’un des premiers commentateurs de ce site. Il y eut des moments d’éclipse car je n’écris pas pour me faire plaisir mais pour porter un message lorsque je sens que les intérêts du pays sont en jeu.
          J’y reviens par la grâce du Hirak pour contrer les mouches électroniques de ton acabit et dénoncer vos mensonges. Vous êtes une engeance satanique faite de racaille et de léche-bottes ataviques qui ont concouru à la clochardisation ce pauvre pays . Je suis là pour vous dénoncer et vous livrer une guerre épistolaire sans merci.
          Attention jeune homme, ou vieil homme, ne vous frottez pas trop à moi, vous vous y brûlerez. Votre copain Abou str…. sait de quoi je parle. il a déjà goûté à ma médecine.

        Argentroi
        3 juin 2019 - 15 h 27 min

        Chelabi, tu n’es pas entrain de critiquer mais d’insulter ! C’est vrai que les rustres, les enragés si prompts à l’insulte ne savent pas faire la différence entre la critique et l’insulte. C’est leur inculture qui les prive des connaissances et des outils nécessaires à la critique. Ils recourent alors à l’insulte, l’intimidation, la menace comme tu excelles à le faire. Du haut de ta superbe, tout ce qui ne te plait pas, c’est des niaiseries. Abou Stroff, avec qui je n’ai jamais eu d’échange de post, qui étale depuis des années ses idées, et qui ne s’adressait pas à toi, n’a pas échappé à tes insultes quand il a traité les assassins islamistes de vermine, il le disait avant ton hirak que tu utilises comme paravent. Il disait presque la même chose sans aucune concession aussi pour les gouvernants d’hier et d’aujourd’hui et qu’il critiquait joyeusement avant ta venue où même Gaïd Salah y passait, mais toi tu ne pouvais pas supporter qu’il traite les terroristes islamistes de vermine. Au passage, je te rappelle que dans un autre post, tu affirmais que le terrorisme islamiste n’existe pas puisque pour toi, adepte du complotisme, ce n’est que du terrorisme créé par les différentes agences de renseignements pour je ne sais quelles raisons. C’est ça, tu voulais donc que Abou Stroff ne dise pas vermine islamiste mais vermine, comment on va l’appeler, vermine cia-iste ou vermine sdece-iste. Alors le bouquet, c’est lorsque tu parles des niaiseries de Marx, l’inculture مقطرة en extrait ! Même les islamistes ne disent pas cela, ils traitent Marx de mécréant, d’ennemi de la religion ou de la spiritualité mais les niaiseries de Marx personne n’en a parlé avant toi, même les plus prestigieux des théoriciens capitalistes lui reconnaissent la justesse de beaucoup de ses idées.
        Monsieur est donc venu en sauveur parce qu’il vient de se rendre compte que les intérêts du pays sont en jeu. Pour l’instant, les seuls intérêts qui sont en jeu sont ceux du vieux système dont la moitié des oligarques est en prison. Nous, on œuvre objectivement pour une Algérie démocratique dans le respect de tous depuis belle lurette. L’insulte, la vengeance, la précipitation ou l’impatience ne sont pas nos armes . Assagis-toi donc et ne t’arroges pas de droits pour insulter et proférer des menaces !
        Mon pseudo, Argentroi, que j’ai choisi non pas pour révéler la bassesse de mon âme, comme tu dis, mais pour dénoncer les puissances de l’argent qui dans d’autres circonstances voulaient se faire passer, un clan aidant, pour les sauveurs de l’Algérie ! Tu vois qu’on ne se ressemble pas car moi dans un autre post, j’ai donné une explication positive à ton pseudo.

          Chelabi
          4 juin 2019 - 2 h 00 min

          Tu me reproches d’être insultant envers les espèces protégées de ton genre (communistes avachis et athées histériques).
          Or ton post est ramassis d’insultes imbriquées les unes aux autres. Sans structure aucune,
          Je ne sais pas où on t’a appris à écrire mais tu n’as, certainement, pas été à la bonne école.
          Quand il faut parler en mal de quelqu’un, il faut le faire avec panache ou abstiens- toi. Prends-en de la graine coco.
          J’en ai fini avec toi comme j’en ai fini avec ton ami Abu Str….
          PS: Tu m’as traité de terroriste islamiste mais tu refuses de me donner tes coordonnées pour qu’on règle cette histoire devant les tribunaux. Je constate que tu es un lâche et que derrière un écran anonyme tu te permets des largesses de pute.

        Argentroi
        4 juin 2019 - 5 h 48 min

        Chelabi, mais le procès dont tu rêves pour te disculper de l’accusation d’être un terroriste islamiste, du moins un ardent défenseur du terrorisme islamiste, est entrain de se faire sur AP. Réponds à mes accusations tout simplement.
        Je connais assez bien ce qu’est le terrorisme islamiste pour déceler l’une de ses lâchetés quand tu veux me localiser en m’invitant à te donner mes coordonnées.

    Anonyme
    1 juin 2019 - 18 h 27 min

    effectivement c est la théorie de Michel de Bakounine qui est en marche en ce siècle ! il faut que les  » anarchistes  » hirakistes se ressesissent et dégagent un groupe porte parole afin de négocier en force !et ainsi couper l herbe sous les pieds de certaines tentations et infiltrations afin de faire une OPA sur le hirak !

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