La chaîne de désinformation française LCI : une monstruosité médiatique

TT propagande occidentale
Thierry Thuillier, directeur général de LCI, propriété du groupe TF1. D. R.

Par Djamel Labidi Dans la propagande occidentale sur la guerre en Ukraine, les médias lourds français, officiels et officieux, à part quelques exceptions, se font particulièrement remarquer dans un soutien sans nuance au pouvoir ukrainien. En France, la palme revient incontestablement à la chaîne d’information continue LCI.

Pour qui veut connaître ce monde fou où nous vivons, dans cette hantise d’une probable troisième guerre mondiale, je recommande de suivre cette chaîne d’information. Chez eux, aucune trace de cette hantise. Pour eux, c’est de la propagande, du «bluff russe». Ils se réjouissent de chaque escalade dans les armements, de chaque pas en avant vers le gouffre. Ils en rient même souvent, tranquillement installés sur les plateaux, visionnant parfois une vidéo dont on a expurgé pour les téléspectateurs les scènes trop sanglantes.

Le grand Guignol

Du matin jusqu’au soir, c’est sur LCI le grand guignol, l’auberge espagnole. Il y a de tout, des généraux à la retraite, des analystes politiques, des spécialistes du monde slave, de la Russie et du monde soviétique qu’ils confondent allègrement, des transfuges russes, des espions, des anciens espions, des nouveaux, des gens des services secrets, des qui-viennent-d’arriver. Il y a même d’anciens ambassadeurs français en Russie qui viennent se joindre au concert des récits d’horreurs sur la Russie, ce qui est, convenons-en, bien inélégant pour des personnes qui ont été accréditées dans ce pays. Mais les temps sont durs, et les retraites apparemment insuffisantes.

Tous, sur le plateau, sont déclarés «spécialistes», et quand ils ne le sont pas ils sont dits «éditorialistes». Ils sont tous compétents et leur compétence est d’ailleurs interchangeable : l’ambassadeur parle art militaire, le militaire parle diplomatie, politique et même économie, l’éditorialiste politique de stratégie militaire et de qualité de l’armement.

Dans les séquences particulièrement savoureuses, il y a le classique du transfuge fraîchement arrivé de Russie. C’est étonnant comment ils ont appris vite le français, comme cette présentatrice de la télé d’Etat russe qui, un jour, on s’en souvient, en plein journal télévisé russe, a brandi un carton antiguerre pour réapparaître étrangement, soudain, quelques semaines plus tard, sur les plateaux de LCI. Peu bavarde, elle en disparaîtra aussi soudainement.

On presse les transfuges de questions. On veut les voir confirmer certains thèmes de la propagande occidentale, par exemple que l’opinion russe est contre la guerre, mais qu’elle ne peut s’exprimer, qu’il y a des failles, des fissures qui apparaissent dans le régime de Poutine, qu’il est en fin de course. On sent néanmoins chez certains de ces dissidents parfois quelques réticences à aller dans la direction demandée. Ceux-là ne seront plus invités.

Ces vieilles dames qui donnent le frisson

Autre séquence savoureuse, et régulièrement programmée, c’est celle de ces dames d’un certain âge, dites spécialistes de la Russie pour y avoir vécu, comme cette madame Galia Ackermann, arrivée depuis longtemps en France, en 1984 après un détour par Israël de 1973 à 1984. Elle alterne sur le plateau de LCI avec une autre vieille dame, Helene Blanc, présentée comme politologue spécialiste de la Russie et de l’URSS. Ces deux dames semblent tout droit sorties d’un roman d’Agatha Christie. Elles débitent d’un ton monocorde des horreurs sur les Russes et la Russie, à vous glacer le sang. Un flot intarissable. «Assassinats, mafia, empoisonnements.» Leur haine de la Russie est fascinante. Helene Blanc est coauteur avec Renata Lesnik d’ouvrages aux titres charmants : L’Empire corrompu (1990), Qui abattra Eltsine ? (1992), L’Empire de toutes les mafias (1996), Le Dossier noir des mafias russes (1998), Le Mal russe : du chaos à l’espoir (2000). Son dernier livre : Goodbye Poutine. Du KGB aux crimes de guerre (mars 2023). C’est dire son absence de parti pris. Renata Lesnik a, en outre, signé, seule, un livre intitulé Mariée au KGB (2010). Réfugiée russe en France depuis 1981, elle y est morte en 2013. Elles sont toutes deux criminologues. De quoi faire courir des frissons sur le plateau dans son récit journalier sur la Russie.

L’autre dame, Gallia Ackerman n’est pas en reste : elle est coauteure, elle, d’un livre, aussi charmant, intitulé Le Livre noir de Vladimir Poutine.

Les généraux de plateau

Mais le clou du spectacle, c’est indéniablement les militaires, les généraux à la retraite qui sont apparus cette année sur les plateaux. On les appelle d’ailleurs «les généraux de plateau». Ils y sont si souvent et si longtemps, à toute heure, qu’on se demande s’ils n’y campent pas. Il paraît qu’ils sont payés aux jetons de présence et à la durée, et qu’on se bouscule au portillon. De fait, ils sont de plus en plus nombreux. Ils interviennent même de chez eux par Skype. Leur expérience militaire est celle d’interventions «pour la liberté et la démocratie» et «la libération des peuples d’affreux dictateurs» : Bosnie, Kosovo, Irak, Afghanistan, Lybie, Syrie, Mali. Pour presque toutes des interventions de l’OTAN, et on dira après que l’OTAN est une organisation défensive. Parfois, emportés par la nostalgie du «bon vieux temps», ils avouent leurs faits d’armes. En fait, toute leur expérience militaire du combat se réduit à celles-là, celles d’interventions peu risquées. Rien à voir avec une guerre de haute intensité comme la guerre en Ukraine, et un adversaire comme la Russie. C’est dire la limite de leur expertise militaire. Ils se trompent à peu près régulièrement. Ils ont glissé peu à peu, à part quelques rares exceptions louables, dans un rôle de pur propagandiste qui porte certainement tort à l’image de l’armée française : l’armée ukrainienne est parée de toutes les qualités, «respect du soldat, souci des pertes humaines, esprit patriotique, courage, créativité» «acquisition des normes de l’OTAN», «assimilation de la rationalité occidentale, modernité», etc. L’armée russe, elle, est le contre-exemple absolu : «Officiers incompétents, désorganisation, mépris de la vie du soldat considéré comme de la chair à canon, lourdeur soviétique, corruption généralisée, pertes énormes d’hommes et de matériel, soldats alcooliques, déserteurs, on leur tire dans le dos quand ils reculent au combat, etc

Les généraux font la guerre… de l’information

Sur le plateau, ces généraux finissent peut-être par croire qu’ils font la guerre, qu’ils ont repris du service puisque c’est, comme ils le répètent d’ailleurs, éblouis par leur nouvelle visibilité, avant tout une guerre de l’information. Oui, mais il reste le critère incontournable : le résultat sur le terrain, et là souvent ça patauge et les explications cafouillent.

L’appétit venant en mangeant, nos généraux de plateau ont glissé peu à peu de la propagande à la politique, et même à la géopolitique, donnant leur avis sur tout : sur «les luttes de pouvoir en Russie», sur l’économie russe, sur les BRICS, la Chine, l’Inde, le G20, le G7, les bouleversements internationaux en cours, l’Union européenne. Ils y prennent goût comme s’ils avaient toujours rêvé à cette synthèse du militaire et du politique. Ces généraux retraités, qui occupaient souvent des postes élevés, gardent d’évidence de solides liens avec leurs collègues, et cette guerre en Ukraine pourrait avoir des conséquences inattendues sur la politisation des armées occidentales. On peut noter, en même temps, à travers leurs interventions, et au grand jour désormais, à quel point l’armée américaine a pénétré les armées occidentales. De temps en temps, cependant, percent chez certains des accents nationalistes gaullistes, mais ceux-là sont rares sur les plateaux et préfèrent d’évidence ne pas exposer leur image.

Dans tout cela, chose extraordinaire, on ne parle presque pas de l’Ukraine. On ne parle que de la Russie, et même que de Poutine, dont on épie chaque fait et geste. La chaîne a un correspondant permanent à Moscou mais pas à Kiev. S’intéresse-t-on au fond à l’Ukraine dans cette guerre ? Pourtant, on aurait bien aimé savoir ce qu’est la vie quotidienne en Ukraine, la vie économique, sociale, culturelle, le niveau de vie, le taux de chômage, avoir un aperçu des débats à l’Assemblée nationale ukrainienne, des partis, le taux de change de la monnaie ukrainienne… On n’a jamais des images de la télé ukrainienne mais on en a de la télé russe. Ne parlons même pas des pertes ukrainiennes sur lesquelles le silence est absolu, ce qui indique bien qu’il y a là un grave problème.

La Méduse

L’apogée de cette journée sur LCI, c’est l’émission de fin de soirée: «Eric Brunet et compagnie». Alors là, c’est le délire. L’animateur vit continuellement dans un monde anachronique, virtuel, quelque part entre l’URSS et la Russie et il y entraîne toute sa joyeuse équipe de plateau pour qui cette guerre est une source continuelle de plaisanteries plus loufoques les unes que les autres. On fait des déclarations politiques tonitruantes et emphatiques où on dit qu’«il aurait fallu un procès de Nuremberg pour les crimes soviétiques, ce qui aurait évité la situation actuelle». Une transfuge russe, qui a fait son coming out occidental, il y a déjà quelques années, arbore sur le plateau une chevelure en désordre, hirsute, dans le genre de la mythique Méduse, l’une des Gorgones. Son ressentiment pour sa patrie a quelque chose de captivant par sa violence retenue et froide. Elle s’astreint chaque jour à donner sur le plateau le plus d’informations ou plus exactement de renseignements précis sur son pays, sur le pouvoir en Russie, sur son fonctionnement, etc. Elle alterne ses renseignements avec des citations de Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, comme pour dire qu’elle est restée fidèle à ses racines et apaiser ainsi son âme apparemment tourmentée.

Ça dérape souvent sur le plateau comme cette Franco-ukrainienne, Alla Poedie, en France depuis trente ans, dès l’indépendance de l’Ukraine, qui se vante d’avoir travaillé avec Gorbatchev, mais qui n’a pas hésité à dire, un jour sur le plateau de LCI, que «les Russes étaient des rats et des cafards qu’il fallait écraser» sans que personne ne réagisse. Elle admoneste d’ailleurs souvent sur le plateau ceux qui lui paraissent un peu trop timides, un peu trop nuancés dans leurs jugements sur cette guerre. «Etes-vous avec Poutine ou avec nous ?» sans que personne n’ose s’insurger, tout juste un faible «vous m’avez mal compris». Elle va jusqu’à traiter les Français de «lâches». Corriger certains intervenants, c’est ce que font d’ailleurs aussi les Franco-ukrainiennes reparties en réseau sur d’autres plateaux, chacune relayant les informations en provenance des services ukrainiens, ce qu’elles ne cachent même pas. L’animateur, lui, Eric Brunet, a traité le soir du 14 juillet de «députaillons» les députés français qui ont exprimé des réserves sur la fourniture par la France de missiles de longue portée, sans qu’il y ait au moins un débat à l’Assemblée nationale. On ne peut même pas imaginer ici que quelqu’un puisse émettre un avis différent, même nuancé, sur la Russie. On est bien devant un système d’information totalitaire. Mais une telle dictature ne peut que se payer tôt ou tard par une perte du sens du réel.

La bacchanale de la fin

La journée d’information sur LCI se termine régulièrement dans une sorte de bacchanale médiatique. C’est la plupart du temps un concours de quolibets, d’insultes, de moqueries, de plaisanteries douteuses sur Poutine qui donnent lieu à de gros rires, des remarques désobligeantes sur tout, sa démarche, son sourire, ses bains de foule qu’on déclare de suite arrangés, ses sosies (à l’époque de la reconnaissance faciale !), ses maladies chroniques mortelles, ses crimes passés et à venir, on le traite de «petit malfrat de Saint Petersbourg», de lâche terrorisé par la maladie, de «parrain à la tête d’un Etat mafieux», etc. Dans quel autre pays a-t-on vu un chef d’Etat traité par une chaîne de télévision quasi officielle de la sorte ? Et il s’agit du chef d’un Etat historique millénaire, de l’Etat le plus vaste du monde. Le faire, c’est renoncer à tout projet de dialogue de paix. C’est insensé.

Le système médiatique français actuel a fini par enfanter une monstruosité médiatique telle que LCI. Il faut en effet noter que LCI est le seul media télévisé occidental à être consacré exclusivement à la guerre en Ukraine.

Il y a quelque chose de terriblement malsain dans tout cela. Depuis le début du conflit en Ukraine, c’est en fait le même récit, les mêmes thèmes répétés cent fois : l’agression russe, les crimes de guerre russes, les mensonges russes, les Russes qui se tirent une balle dans le pied en détruisant leur propre gazoduc, en sabotant le barrage de Kakhovka, qui leur fournit l’eau en Crimée, en se bombardant eux-mêmes sur la centrale de Zaporijia, en organisant pour des raisons sombres des attentats contre des intellectuels russes pourtant nationalistes, la barbarie russe, une armée en débandade. Et pourtant, cette armée russe a renforcé, jusqu’à présent, ses positions.

De ces récits récurrents, servis en boucle, H24, il reste à la longue une impression de lassitude, d’écœurement, de tristesse infinie. On se demande si les relais de cette propagande sur les plateaux pourront ainsi conserver longtemps leur santé mentale.

L’existence d’un débat, le respect des normes de l’information est indispensable à la qualité de l’information. LCI et d’autres médias occidentaux vivent une contradiction éditorialiste intenable. Ils proclament qu’ils ne sont pas en guerre contre la Russie et pourtant ils doivent mener contre elle une féroce guerre de l’information, une guerre sans aucune règle, sans aucune déontologie professionnelle. Par contre, sur la guerre en Ukraine, la situation du monde non occidental est bien différente, plus équilibrée. Il n’est concerné en aucun cas dans cette implication, militaire et économique, de l’Occident dans le conflit en Ukraine. Sur ce conflit, la qualité, l’objectivité de son information s’en ressentent, et c’est l’information non occidentale qui, désormais, donne l’exemple à l’Occident en matière de déontologie de l’information.

Trop de propagande tue la propagande

Le monde occidental a perdu finalement la guerre de l’information. Trop de propagande tue la propagande. Le reste du monde est devenu totalement rébarbatif à l’information occidentale. Il en est arrivé à la rejeter globalement et en détail. Tout ce qui vient en la matière de l’Occident lui parait suspect. Le système médiatique occidental en est réduit ainsi à tenter de garder une influence sur l’opinion occidentale mais même là la partie semble commencer à être perdue si l’on considère ce qui se passe sur le système médiatique alternatif.

Un changement gigantesque s’est opéré depuis quelques années, et singulièrement depuis le conflit en Ukraine ou alors s’est révélé à l’occasion de ce conflit : il y a à peine quelques années, les paradigmes dominants étaient encore occidentaux. Ce sont ceux qui avaient dominé l’interventionnisme occidental de l’Irak à la Libye : guerre contre le terrorisme, exportation de la démocratie, luttes contre l’islamisme, dangers de l’émigration, etc. Aujourd’hui, ce temps si proche semble désormais étrangement loin. L’Occident, et ses défenseurs les plus réalistes essaient de reprendre la main en reconnaissant, encore faiblement mais reconnaissent tout de même, ses torts passés, sa politique de deux poids deux mesures, ses crimes contre l’humanité de ces dernières décennies et de proche en proche finalement, tous ceux commis depuis les siècles, durant son hégémonie écrasante sur le monde. Il en découle un autre rapport de force au détriment de l’Occident en matière d’information comme dans d’autres domaines.

En fait tout se tient, il s’agit d’une perte de crédibilité globale. La prétention universaliste occidentaliste a fait long feu. Dans toutes les instances internationales, théoriquement à vocation globale, la dictature occidentale a fait craquer le vernis universaliste. Citons-les en vrac : la Cour pénale internationale, les instances olympiques, le système financier international, le FMI et la Banque mondiale, le prix Nobel de la paix etc. toutes désormais en déficit de crédibilité.

Ce sont les Etats-Unis et l’Occident qui ont frayé eux-mêmes, ironie de l’Histoire, la voie à la nécessité d’un monde multipolaire et pluraliste.

D. L.

Avec l’aimable autorisation de Réseau International

Comment (14)

    Chris
    16 septembre 2023 - 16 h 28 min

    J’estime qu’avant qu’ils puissent ouvrir leur bouche, ils devraient passer une semaine sur le front.
    Je suis sur qu’il y aurait beaucoup moins de tocard qui se disent spécialiste, et puis si ils restaient sur le carreau, nous serions débarrassé de ces parasites.

    Bilal
    7 août 2023 - 16 h 26 min

    Ce qui me révolte c’est que assis sur leurs fauteuils, ils confectionnent les informations à leur guise, à leur manière, sûr d’eux, se prenant pour les meilleurs experts. ils savent tout, ils sont les meilleurs, les plus beaux. Ce qui est bien c’est qu’ils passent leurs temps à dénoncer la propagande russe, alors que je n’ai jamais vu sur leur plateau dire le contraire, s’opposer à eux, à leur vision, la pensée unique Occidentale. Toutes et tous d’accord et tirant dans la même direction. Ces ont les spécimens types de l’Occident prédateur, monstrueux, méprisants, arrogant, vil , prétentieux et nuisible, arrogant, raciste.

    Bilal
    7 août 2023 - 16 h 15 min

    Mille fois merci Monsieur Djamel LABIDI. Tout ce que j’avais en tête et envie de le dire, vous l’avez bien et intelligemment exprimé. Oui l’Occident a toujours été un danger pour l’humanité. Le deuxième guerre mondiale a révélé le monstre. La naissance d’un monde bipolaire : Est, ouest. Alors que la Russie rêvait d’une Union des pays de l’Est, l’Ouest ne se contente pas de sa partie géographique mais a créée les rouages nécessaires pour dominer le monde aussi bien politiquement, militairement mais surtout économique et financier. Avec des monnaies clés au départ, la livre sterling et le dollar, par le suite le Yen, plus tard l’Euro. Tous les organes sont enfantés, dirigés et présidés, localisés par le monstre occidental. Ainsi, nous avons l’ONU, les Nations Unies, le FMI, la BANQUE Mondiale, aux ETATS UNIS, l’Unesco en France, les autres organes internationaux en Suisse, Autriche Pays bas. Vous remarquerez par vous mêmes qu’aucun organe international n’est installé ailleurs, par exemple en Russie, Chine, Amérique du Sud, Asie, mise à part le japon détruit et reconstruit au format américain. Ainsi, l’Occident a eu la main mise sur les richesses du monde. Je parle du pillage des ressources des pays de la périphérie, des moins nantis laissés pour compte asséchés de leurs ressources naturelles et humaines (premier esclavage, puis esclavage moderne) permettant aux pays occidentaux de se développer, de construire leurs autoroutes, routes, chemins de fer, ports et aéroports, immeubles, produire leurs voitures, les machines industrielles. L ‘occident a détourné à son avantages la matière grise formée et financée par les pays pauvres du Tiers monde. Aujourd’hui l’Occident se trouve en face de deux pays (la Russie et la Chine) qui ont compris et s’opposent à sa domination entrainant inexorablement derrière eux les pays colonisés, méprisés, dépouillés de leurs ressources. l

    Chat
    7 août 2023 - 15 h 12 min

    En marketing ,le budget dédié à ces chaines poubelles sont énormes même si la demande n’existerait pas. Donner de la confiture à des cochons voila leurs mots d’ordres.

    À la maison des fous
    7 août 2023 - 14 h 56 min

    Excellent article clair voyant et lucide !!.
    Entasser des fous et des folles dans ces cages à médias et vous obtenez tous simplement un concentré de stupidités et de débilités.
    À bon entendeur salut !

    Abou [email protected]
    7 août 2023 - 6 h 58 min

    « La chaîne de désinformation française LCI : une monstruosité médiatique » titre D. L..

    je pense qu’un non-averti qui regarderait LCI, conclurait que c’est une chaîne ukrainienne émettant en français.

    ceci étant dit, comme il y a une explication à toute chose, j’émets les propositions suivantes.

    – LCI appartient, essentiellement, au groupe industriel bouygues et ce groupe doit, déjà, penser aux contrats juteux qu’il pourrait signer lors que la reconstruction inéluctable de l’ukraine.
    – la majorité de médias occidentaux, en général et français, en particulier, sont « gérés », directement ou indirectement, par nos « cousins » sionistes. or, il semble bien que le la clique de zelinskyy soit encline à créer une nouvelle entité sioniste aux portes de la Russie. il me parait,dès lors tout à fait logique que les médias français, en particulier, défendent, bec et ongles, l’ukraine de zelensky.

    quant à la désinformation distillée par les médias mainstream « occidentaux, je pense qu’il n’y a rien d’étonnant.
    rappelons nous le soi disant incident du golfe du Tonkin qui a servi de prétexte aux impérialistes yankees pour attaquer le Vietnam, des armes de destruction massives qu’aurait possédé Saddam, des massacres qu’auraient commis Gueddafi à Benghazi, etc..

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part un constat incontournable:

    si nous voulons décrédibiliser les « informations » propagées par les médias mainstream « occidentaux », il faut que nos informations soient crédibles et ne se placent pas au même niveau de désinformation que la propagande véhiculée par les médias qui servent, en premier lieu, les intérêts des puissances impérialistes.

    wa el fahem yefhem

    Brahms
    6 août 2023 - 16 h 27 min

    Ce sont de vrais tocards,

    Que des mensonges sur cette chaine LCI. Ces journalistes sortent des brasseries parisiennes (café, croissant) ou des restaurants parisiens et viennent débattre alors qu’à la base, ils ne savent même pas ce que c’est qu’une guerre.

    J’invite ces journalistes de la chaine LCI à dormir dans leur jardin pendant 8 jours, sans café, sans croissant, sentir la faim, dormir à la belle étoile ? Sûr et certain qu’ils ne tiendraient pas 03 jours.

    Par conséquent, qu’ils évitent de parler de la guerre car l’UKRAINE NE GAGNERA JAMAIS.

    Anonyme
    6 août 2023 - 13 h 17 min

    Djamel Labidi vous avez bien constaté l’agonie combine avec de l’ enthousiasme de la propagande de toute la fronse katolikos juives plus le restes…

    Elephant Man
    6 août 2023 - 12 h 03 min

    Excellente contribution.
    « Le langage politique est destiné à rendre vraisemblable les mensonges, respectables les meurtres et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent. » Goerge Orwell.
    Les USA à la différence de la France ont des médias qui ont torpillé non pas le Président Poutine mais le clown le maux est faible extrêmement extrêment faible Zelenski.
    « C’est la plupart du temps un concours de quolibets, d’insultes, de moqueries, de plaisanteries douteuses sur Poutine qui donnent lieu à de gros rires, des remarques désobligeantes sur tout, sa démarche, son sourire, ses bains de foule qu’on déclare de suite arrangés, ses sosies (à l’époque de la reconnaissance faciale !), ses maladies chroniques mortelles, ses crimes passés et à venir, on le traite de «petit malfrat de Saint Petersbourg», de lâche terrorisé par la maladie, de «parrain à la tête d’un Etat mafieux», etc. Dans quel autre pays a-t-on vu un chef d’Etat traité par une chaîne de télévision quasi officielle de la sorte ? Et il s’agit du chef d’un Etat historique millénaire, de l’Etat le plus vaste du monde. … . C’est insensé.»
    PS : je n’ai pas la tv, mais les français regardent ça ?!!
    Quand j’y ai accès c’est pour les classiques Western Columbo …le meilleur forgeron..
    Pour ce qui est de l’actualité internationale je regarde les chaînes d’information Arabes.

    Flicha
    6 août 2023 - 11 h 03 min

    « Qui ne connaît la honte de l’ignorance, a honte d’apprendre. »
    proverbe persan qui pourrait résumer un peu l´état d´esprit qui règne dans ce Show présenté par Kermit la grenouille.

    Algérien et patriote
    6 août 2023 - 11 h 00 min

    Ramassis de sionistes former par colin powel le roi de l’arnaque du siècle avec les fioles enchanté et bombes démocratique…

    Anonyme
    6 août 2023 - 10 h 56 min

    Et je peux ajouter que tout cette derive de l information objective s est aggrave depuis les guerres contre Irak.. Un celebre reporter de guerre Allemand bien connu en Allemagne Udo Ulfkotte a tout deballe dans plusieurs video sur Youtube et plusieurs interview…comment il etait paye pour effectuer ses reportages des champs de guerres suivant les directives et mensonges des services de renseignements americains et allemands,il lui est arrive meme de porter sa signature sur des textes prepares a l avance par la CIA..Il a ete souvent invite aux USA ,installe dans de grandes suites ,ou il trouvait parfois une hotesse qui l attendait……etc.Udo Ulfkotte a publie plusieurs livres relatant tous ces faits ,il etait celibataire,il a meme annonce qu il serait certainement un jour assassine par des services secrets et c est cela qu il lui est arrive a l age de 56 ans,naturellement les medias allemands ont parle d attaque cardiaque…Suivez deux de ses videos,la plupart de ses videos ont ete retirees de Youtube..
    https://www.youtube.com/watch?v=3ZLgW3hgRBY
    https://www.youtube.com/watch?v=-sYUmnLnoz8

    Chaine de desinformation & de propagande
    6 août 2023 - 10 h 43 min

    LCI, CNEWS et BFM dont toutes les 3 des chaînes privés de désinformation, de propagandes et partisanes avec quelques variantes pour se différencier mais dont le fond reste le même. Il suffit de regarder qui sont les actionnaires/propriétaires ! Les médias audiovisuels et la presse sont devenus des outils politiques dont les financements se font grâce à l’audience par les publicités. On peut aussi noter que les animateurs, mes invités et les sujets sont très partisans et orientés: lobbies marroco sionistes, l’Algérie bashing et les liens correlatifs grossiers et insultants entre immigration Saheliennes et Nord Africaines, le traffic de drogues, l’islam, la délinquance, les fraudes sociales,… Ne pas s’étonner que les ressentis dans cette partie de l’Afrique ex colonie de la France sont anti françaises et que certains jeunes français qui pour certains arrivent à la 5eme générations n’arrivent pas à se sentir français! Même si on parseme un peu et là un peu « d’arabes et noires « , cela ne change rien au ressenti. Ce qui est intéressant est de regarder l’image de la France depuis les USA, certains pays de l’UE qui ne comprennent pas ce pays qui est toujours dans la gestion du conflit, divisé, ingouvernables, dans l’émotion et la passion et tourné vers le « avant c’était mieux ». L’Algerie indépendante devrait en tirer des leçons sur ce qui ne faut pas faire et éviter de reproduire les mêmes erreurs. Cependant, il est stratégique de travailler sur la communication pro active du pays en se dotant de médias modernes, sophistiqués et puissants pour promouvoir le branding Algérie. Nous sommes à ce propos à des années de retard ne serait-ce par rapport à nos voisins de l’est et de l’ouest.

    Rais
    6 août 2023 - 10 h 33 min

    Djamel Labidi vous avez bien constaté l’agonie combine avec de l’ enthousiasme de la propagande de toute la fronse katolikos juives plus le restes…

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