La Russie soutient les efforts humanitaires du CICR en Syrie

La Russie soutient les efforts du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui achemine de l'aide humanitaire en Syrie, a déclaré, aujourd’hui, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.

La Russie soutient les efforts du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui achemine de l'aide humanitaire en Syrie, a déclaré, aujourd’hui, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.
« Les efforts du Comité international de la Croix-Rouge visant à faire parvenir une aide humanitaire en Syrie confortent notre initiative d'envoyer un représentant spécial des Nations unies en Syrie avec une mission similaire », a indiqué M.Gatilov sur son compte Twitter.
Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch a annoncé mardi que Moscou proposait de dépêcher un envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU en Syrie.
Sa mission consisterait à s'entendre avec le gouvernement et les autres parties en conflit sur les moyens de garantir l'acheminement des frets humanitaires dans le pays. « La Russie est prête à un travail collectif honnête au sein de l'ONU dans ce domaine », selon M. Loukachevitch.
Depuis mars 2011, le régime syrien fait face à une contestation populaire. Selon l'ONU, la confrontation entre forces gouvernementales et protestataires a fait plus de 5 400 morts. Damas dément ce chiffre et indique que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger qui ont tué plus de 2 000 militaires et policiers.
Préoccupés par une possible réédition du « scénario libyen », Moscou et Pékin ont bloqué le 4 février, pour la deuxième fois, l'adoption d'une résolution condamnant la répression en Syrie. Le 16 février, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution condamnant les autorités syriennes et soutenant l'appel de la Ligue arabe à la démission du président syrien Bachar Al-Assad. La Russie et la Chine ont voté contre, 17 autres pays se sont abstenus.
Dans un autre contexte, Les sanctions décrétées contre l'Iran portent préjudice aux Chemins de fer de Russie (RZD), a déclaré mardi le président de la société Vladimir Iakounine à la chaîne Russia Today.
«Nous coopérons avec l'Iran dans plusieurs projets ferroviaires. Est-ce nuisible pour l'Europe, la Russie ou l'Iran ? Bien sûr que non. Mais je suis contre l'élargissement des sanctions interdisant toute coopération avec l'Iran. Nous respectons toutes les obligations internationales de notre pays dans ce domaine. Mais je crois qu'il s'agit d'une tentative inacceptable de nuire aux intérêts économiques d'autres pays, lorsqu'on essaie d'adopter des sanctions supplémentaires en profitant du fait que nos banques ont des comptes aux Etats-Unis pour échanger des monnaies étrangères contre les dollars. Nous ressentons déjà les conséquences négatives de ces sanctions. Ils entravent le fonctionnement des banques russes « qui participent aux projets de RZD en Iran », a indiqué M.Iakounine.
Les sanctions de l'ONU n'interdisent pas la coopération économique avec l'Iran dans certains domaines, mais on applique des sanctions contre les parties engagées dans cette coopération, a-t-il ajouté. «Pourquoi y a-t-il un pays qui s'offre le droit d'envisager des sanctions contre les banques de certains pays, rien que pour la raison qu'il supervise nos transactions relatives à la coopération ferroviaire avec les organisations de ce pays ? », s'est interrogé M.Iakounine.
La société RZD prend part au projet irano-azerbaïdjanais de construction d'un chemin de fer reliant Rasht (Iran) à Astara (Azerbaïdjan). Le 29 mars 2008, la Russie et l'Iran ont signé un contrat sur l'aménagement du chemin de fer long de 48 km reliant Tabriz à Azar Shahr. La réalisation du projet a débuté en 2009. En février 2011, l'Iran a en outre invité RZD à participer à l'aménagement de la voie ferrée reliant Téhéran à Bafq.

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