Métaux rares, terres rares : deux compagnies minières russes chez Arkab

Arkab Karpinski
La réunion entre Arkab et les compagnies russes s'est tenue par visioconférence. D. R.

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, s’est entretenu, jeudi, avec les responsables de l’Institut de recherche géologique russe Karpinski et de la Société d’exploration et de prospection pétrolière et minière GEOTECH, avec lesquels il a évoqué les opportunités de coopération dans le domaine minier, indique un communiqué du ministère.

Les entretiens se sont déroulés par visioconférence, en présence de cadres du ministère et des responsables du groupe minier SONAREM, de l’Agence nationale des activités minières (ANAM) et de l’Agence du service géologique de l’Algérie (ASGA), précise le communiqué.

Cette rencontre a porté sur les voies de coopération dans le domaine de l’exploration, la prospection, l’exploitation et la formation minières, les formules qui s’offrent dans ce cadre aux entreprises algériennes du secteur et leurs homologues russes, et les moyens de tirer profit des expériences et d’échanger les expertises, selon la même source.

A cette occasion, la partie russe a présenté un exposé sur les activités des deux compagnies dans leurs domaines d’expertise (exploration minière et cartographie géologique) et au titre de leur coopération avec les grandes compagnies pétrolières et minières russes et étrangères.

Les deux parties ont évoqué la possibilité de créer des partenariats bilatéraux en vue de concrétiser des projets de prospection et d’exploration des métaux, notamment les métaux précieux et les terres rares, qui représentent aujourd’hui un domaine vital et stratégique.

Arkab et ses interlocuteurs russes ont insisté sur «la conclusion d’accords d’entente pour la réalisation de projets concrets mutuellement bénéfiques», conclut le communiqué.

R. E.

 

Comment (6)

    Brahms
    17 août 2023 - 14 h 22 min

    Rapport de DAVOS

    Sur la planisphère mondiale de l’hydrogène vert en 2050, l’Afrique du Nord est la première région exportatrice du monde et l’Europe la première zone importatrice. Une étude du cabinet Deloitte rebat les cartes mondiales de l’énergie et, potentiellement, de l’industrie du futur.

    L’émergence de l’hydrogène vert, liée à celle des énergies renouvelables, « redessinera le paysage mondial de l’énergie et des ressources dès 2030, et pourrait à terme constituer un marché de 1.400 milliards de dollars par an », affirme cette étude publiée au cœur de l’été.

    En mai, le Conseil mondial de l’hydrogène, lobby créé à Davos en 2018 par les grands industriels du secteur, recensait avec le cabinet McKinsey, plus d’un millier de projets de production d’hydrogène vert annoncés dans le monde, nécessitant 320 milliards de dollars d’investissement, pour des mises en service prévues majoritairement avant 2030.

    A l’horizon de 2050, selon Deloitte, les principaux exportateurs d’hydrogène vert devraient être « l’Afrique du Nord (110 milliards de dollars par an), l’Amérique du Nord (63 milliards de dollars), l’Australie (39 milliards de dollars) et le Moyen-Orient (20 milliards de dollars) ».

    – Remplacer les énergies fossiles –

    Pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et respecter les engagements climatiques internationaux, la croissance des besoins en hydrogène vert est d’abord destinée à décarboner les industries de base fortement émettrices.

    La pétrochimie, la sidérurgie, le ciment, et les engrais sont concernés. Les transports lourds comme l’aviation ou le maritime sont aussi assoiffés d’hydrogène pour remplacer les énergies fossiles, ne pouvant dépendre comme l’automobile de batteries électriques.

    La production d’hydrogène vert à partir de soleil ou de vent peut aussi servir à développer « de façon inclusive » l’industrie de pays émergents, espère le rapport. Par exemple, il pourrait permettre de développer la sidérurgie des pays du sud.

    Mais actuellement, 99% de l’hydrogène industriel mondial est « gris », issu du gaz méthane sur des sites pétrochimiques, une opération qui libère énormément de gaz à effet de serre comme le CO2 dans l’atmosphère, et participe au réchauffement de la planète.

    Et moins de 1% de l’hydrogène peut être qualifié de « vert », issu de l’électrolyse de l’eau qui sépare les atomes d’oxygène et d’hydrogène par un courant électrique.

    L’hydrogène vert du futur viendra donc de l’électrolyse de l’eau à partir d’électricité éolienne, solaire ou hydraulique.

    Certaines expériences en cours parient même sur une production directement en mer, à côté des éoliennes et d’eau de mer dessalée.

    – Une carte à jouer –

    C’est là que l’Afrique du Nord a une carte à jouer, souligne Sébastien Douguet, chef du conseil économique chez Deloitte, et co-auteur de l’étude basée sur des modélisations de données issues notamment de l’Agence internationale de l’Energie (AIE).

    « Plusieurs pays du nord de l’Afrique comme le Maroc ou l’Egypte se saisissent de la question de l’hydrogène et des +stratégies hydrogène+ y sont annoncées avec seulement quelques années de retard par rapport à l’Union européenne et aux Etats-Unis », relève le chercheur.

    « Le Maroc a un très fort potentiel éolien souvent sous-estimé, et un grand potentiel solaire, et l’Egypte a les moyens de devenir le principal exportateur d’hydrogène vers l’Europe en 2050 grâce aux pipeline de gaz naturel déjà existants » qui seraient réaffectés à l’hydrogène, explique-t-il, interrogé par l’AFP.

    « Dans notre étude nous faisons l’hypothèse d’un arrêt des investissements en 2040 » dans la capture et le stockage du CO2 émis lors de la production d’hydrogène à base du gaz méthane, la stratégie actuelle des pays pétroliers du Golfe, mais aussi des Etats-Unis, de la Norvège ou du Canada, ajoute M. Douguet. L’hydrogène produit ainsi n’a pas l’étiquette verte, mais « bleue ».

    Plusieurs pays parient sur le transport par bateau de vecteurs intermédiaires comme le kérozène vert, le méthanol ou l’ammoniac, d’où l’hydrogène serait ensuite extrait à l’arrivée au port. Une stratégie déjà lancée au Japon et en Corée, importateurs, avec l’Australie, productrice d’ammoniac, selon M. Douguet.

    « Cette économie verte peut devenir rentable pour les clients finaux, à condition que les soutiens publics pour l’établissement des infrastructures soit sur la longue durée et que les politiques publiques soient coordonnées », prévient toutefois l’auteur de l’étude.

    Anonyme
    11 août 2023 - 16 h 14 min

    L essentiel c est la competence et l experiences deja acquises dans ces domaines qui determinent le choix des partenaires…Il n y a pas de sentiment quand il s agit des interets de l Algerie et du peuple Algerien,car les erreurs coutent des centaines de milliards…Prevoir des cahiers des charges bien pointus pour eviter tout malentendu…L Algerie doit absolument exploiter toutes ses richesses pour pouvoir supporter les enormes investissements et couts des projets de developpement de tous les secteurs…

      Safarat&Lastipol
      3 septembre 2023 - 13 h 33 min

      Il est grand temps de laisser derrière nous cet esprit des années 60-70 . Les autres ont dépassé stade est son passés au « moi d’abord ». Peut-être qu’on nous respectera plus si nous cessons de vouloir être aimés et gentils. Ça ne rapporte rien, il nous faut devenir fermés et stricts. Cette attitude nous fera respecter mieux et sera
      bonne au niveau national car elle rentre dans le « contre benammisme ».

    Elephant Man
    11 août 2023 - 13 h 10 min

    Perfect ! Well done !
    Partenariat Historique WIN WIN et dans le RESPECT MUTUEL.

    icianG
    11 août 2023 - 10 h 22 min

    ne pas mélanger les sentiments et le business je vendrai ce qui sort avec souffrance des entrailles des sous sols de notre chère Algérie bien aimer au plus offrant c est la loi de l offre et de la demande et ne pas brader par amitié ,ceux qu’ils font du troque avec les africain ne font pas de cadeau et si c est le cas avec
    ses propres deniers,,,, men lehitou y bakharlou

      Anonyme
      12 août 2023 - 15 h 37 min

      Vous ecrivez: » au plus offrant c est la loi de l offre et de la demande  » Rien a voir avec le sujet en question.la question de l offre et la demande ne s applique pas ….c est plutot le choix direct d un partenaire viable,ayant une grande experience,possedant un staff d ingenieurs et d operateurs de grandes qualites,des references sans l ombre d un doute et des reserves financieres qui lui permettent d engager des depenses pour financer sa participation a un projet…etc. Nos experts au sein de la commission des marches doit decider apres une seance pleniere avec le parlement (n est pas obligatoire )…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.