Béjaïa : la marche pour les libertés s’achève dans le calme

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La manifestation s’est achevée par un rassemblement et des prises de parole. D. R.

La marche à laquelle avait appelé le Comité pour la libération de Merzouk Touati, ce lundi à Béjaïa, s’est achevée sans aucun incident, a-t-on constaté sur place. Les forces de l’ordre qui s’étaient mobilisées dès les premières heures de la matinée se sont déployées en toute discrétion.

La procession qui a drainé une foule nombreuse, estimée à environ un millier de marcheurs, en présence de la mère du blogueur Merzouk Touati, s’était ébranlée de l’esplanade de la Maison de la culture, son point de départ, vers 11h, pour aboutir au bout d’une heure sur la place de la Liberté d’expression Saïd-Mekbel.

Les manifestants ont scandé des slogans hostiles au pouvoir et brandi des banderoles appelant, pour la majorité, à la libération des détenus d’opinion et au respect des libertés publiques.

Ont pris part à cette marche des députés de la région, notamment Khaled Tazaghart, Braham Bennadji et Ali Brahimi.

La manifestation s’est achevée par un rassemblement et des prises de parole, durant lesquelles la mère de Touati a remercié les participants, en déclarant : «Mon fils est une personne tranquille ; s’il n’était pas tranquille, vous ne seriez pas ici aujourd’hui !».

R. A.

Comment (4)

    Kassaman
    10 décembre 2018 - 21 h 25 min

    Ce que l’on peut dire, a minima, à l’issue de cette marche de protestation c’est qu’il est bien moins dangereux de manifester en Algérie qu’en france…

      Anonyme
      11 décembre 2018 - 22 h 40 min

      Si les choses se sont relativement bien passées, le mérite en revient aux manifestants, qui sont restés calmes, et n’ont commis aucun débordements. S’ils s’étaient comportés comme les manifestants casseurs français, ils se seraient fait matraqués violemment par les forces de l’ordre, pire qu’en France.

    Anonyme
    10 décembre 2018 - 19 h 55 min

     »Ont pris part à cette marche des députés de la région, notamment Khaled Tazaghart, Braham Bennadji et Ali Brahimi. »

    Ces dipiti auraient dû marcher quand le pilleur Chakib était de passage à Bejaia.
    On ne peut laisser un espion en liberté, ni un pilleur aussi

    Anonyme
    10 décembre 2018 - 19 h 51 min

    Au diable, des manipulés incapables de réfléchir.
    L’espionnage n’a jamais été une liberté d’expression.
    YAKHI MOUSSIBA

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