Dérives racistes du MAK : une pétition interpelle les instances internationales
Par Houari A. – «Face aux germes de discorde, de haine et de violence qu’essaye d’inoculer la nébuleuse MAK dans une région qui nous est très chère à tous les Algériennes et Algériens qu’est la Kabylie […] et eu égard au rejet total et sans ambages dont a fait preuve la population de cette région envers ladite nébuleuse, il est du devoir sacré de tout Algérien de se mobiliser et de dénoncer cette nouvelle forme de terrorisme», lit-on dans une pétition. Ses initiateurs accusent des officines occultes de prendre en charge ce mouvement et de «tenter de déstabiliser, de semer la haine et de prendre en otage toute une région par cette organisation terroriste qui s’est alliée à une [autre] organisation terroriste, Rachad, toutes les deux activant dans la clandestinité et financées par des parties étrangères pour lesquelles elles sous-traitent».
«Notre première action de mobilisation se résume par la signature d’une pétition qui sera mise en ligne afin que nous nous démarquions des agissements de cette organisation terroriste MAK et lui déniions de parler en notre nom et celui de notre région qu’est la Kabylie», explique-t-on. «Cela ne pourrait être autrement, dans la mesure où la Kabylie ne saurait accepter des projections fratricides et ne saurait être le terreau du terrorisme quels que soient sa forme ou ses géniteurs», précise encore la pétition, qui en appelle à l’implication de tous «pour y mettre un terme». «Faute de quoi, mettent en garde les animateurs de cette initiative citoyenne, il peut déboucher sur des actes de violence et sur des conflits à plus grande échelle». «En ce sens, poursuit la pétition, le discours de haine que le MAK véhicule est une forme extrême d’intolérance qui alimente le crime de haine dont la finalité est le terrorisme sous toutes ses formes extrêmes».
La pétition sera adressée aux instances internationales «pour attirer leur attention sur l’exploitation insidieuse par cette organisation terroriste des mécanismes mis en place par les organes onusiens inhérents à la prise en charge de questions d’ordre humanitaire et de droit international», expliquent ses initiateurs. Ces derniers accusent le MAK de «verser dans le faux et usage de faux, dans la mesure où il parle au nom d’une population qui ne l’a jamais mandaté ni délégué pour ce faire». Cette pétition se veut également une «dénonciation à l’encontre des parties qui sont derrière le financement occulte de cette organisation terroriste». Aussi les instances internationales sont-elles interpellées aux fins d’ouvrir une enquête «pour financement d’organisation terroriste, comme le stipule la Convention internationale des Nations unies pour la répression du financement du terrorisme de 1999, qui met en exergue que la problématique du financement d’une organisation terroriste est un sujet préoccupant gravement la communauté internationale tout entière et constitue également un acte de terrorisme».
«De ce fait, les instances internationales doivent estimer qu’une interdiction pénale s’impose à l’égard du MAK, dès lors que son discours de haine incite publiquement à la violence envers les personnes ou les groupes de personnes qui n’adhèrent pas à ses dérives pathologiques et à son autoritarisme débridé qu’il tente d’imposer par la force», s’indignent les initiateurs de cette démarche qui vise à dénoncer «le projet macabre et fratricide pour lequel travaille le MAK».
Les auteurs du texte appellent à l’union pour «faire barrage à ces illuminés des temps modernes et éclairer ainsi l’opinion internationale sur l’existence et les activités criminelles de cette organisation terroriste, en faisant sournoisement de la démocratie une incantation purement exaltée». «Une dénonciation et une indignation ne seront que de bonne conscience devant une telle menace terroriste, afin que les instances internationales assument pleinement et totalement leur rôle et leurs responsabilité morales et politiques, et prémunissent notre pays de ces semeurs de chaos», concluent les initiateurs de la pétition.
H. A.
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