On le dit capable de succéder à Bouteflika : que pèse Khelil ?

présidentielle Khelil
Chakib Khelil. D. R.

Par Houari A. – Depuis son retour des Etats-Unis, l’ancien ministre de l’Energie s’est affiché comme un probable successeur au président Bouteflika. Tout indiquait que Chakib Khelil briguait la magistrature suprême et que la présidence de la République s’échinait à le réhabiliter en effaçant l’image de «M. Corruption» qui lui colle à la peau.

Dès qu’il a atterri à l’aéroport d’Oran, où il a été accueilli au salon d’honneur par le wali en personne, Chakib Khelil s’est mis à sillonner le pays, se rendant dans les confréries religieuses flanqué de journalistes, avant d’accorder un certain nombre d’interviews à des chaînes de télévision privées proches des cercles du pouvoir.

Cette soudaine réapparition de l’ancien homme de confiance du Président au lendemain des procès Sonatrach I et II avait été interprétée comme un retour en force dans la perspective d’une annonce qui allait être faite mais qui semble avoir été contrariée par quelque imprévu.

Mais que pèse réellement Chakib Khelil ? Ses nombreuses sorties médiatiques et ses conférences qu’il anime à travers les universités ne lui auront pas suffi pour regagner la confiance des citoyens ou, encore moins, à convaincre l’opinion de l’utilité de son retour aux affaires. Pour s’en assurer, il suffit de se rendre sur le compte de l’ancien ministre de l’Energie qui a fait des réseaux sociaux une de ses tribunes pour s’exprimer sur les questions d’actualité. Chakib Khelil compte, en effet, à peine quelques dizaines de visiteurs.

Si l’ancien cadre de la Banque mondiale fait salle comble durant ses interventions, cela est dû à l’administration qui mobilise des «figurants» pour donner l’impression d’un intérêt soutenu que les citoyens porteraient à ses sermons.

L’option Chakib Khelil semble avoir été définitivement écartée après cet échec, en dépit des efforts déployés en haut lieu pour le préparer à une éventuelle succession au président Bouteflika qui aurait exprimé sa volonté de ne pas briguer un cinquième mandat.

H. A.

Comment (115)

    Anonyme
    10 janvier 2019 - 17 h 18 min

    Il pèse son appartenance à la franc-maçonnerie, sa nationalité américaine et son adhésion totale pour ne pas dire soumission au libéralisme et à l’occident, cet homme là ne peut pas devenir notre président, c’est un mercenaire de l’ennemi.

      Iwen
      11 janvier 2019 - 1 h 55 min

      Il ne fait aucun doute que si ce dernier devait œuvrer au plus haut sommet de l’état, il ne le sera sans aucun doute pas sans avoir été reprogrammer par le service de renseignement et sans aucun doute pas avant d’avoir été « briffer » sur le chemin qu’il doit emprunter pour la grandeur de notre Algérie!
      Les services de sécurité, de l’Algérie, si leur autorité en matière de renseignement est forte, ce n’est pas par hasard !

    UMERI
    9 janvier 2019 - 23 h 33 min

    En vérité, le président Bouteflika, voyait en Khellil, un homme de confiance, qu’il a placé à la tête d’un secteur stratégique, celui de l’industrie pétrochimique et des hydrocarbures, dans le but, d’accélérer son développement, dans l’intérêt du pays.En revanche, Khellil s’ait servi gracieusement,en accordant un marchés juteux a la société italienne, en contrepartie d’ un pot de vin estimé à 197 millions de Dollars, sans se soucier, qu’il venait de trahir son mentor, lequel, au vu du rapport des services de sécurité, a attrapé un A V C, qui aurait pu lui coûter la vie. Mister Khellil, s’il a un gramme de conscience, doit savoir, qu’il est responsable, en partie de la maladie du Président et des déboires du peuple algérien, qui paie chèrement le vide politique, lié a cette maladie.

    A.S.
    7 janvier 2019 - 8 h 21 min

    Pour moi, Khelil entre dans le plan de l’irakisation de l’Algérie et vise à le présenter à ce moment comme un des interlocuteurs incontournables de l’occident, notamment les USA pour soi-disant régler les conflits ethniques et probablement confessionnels en Algérie. Pour les CIA et Mossad tout est facile à inventer

    Anonyme
    7 janvier 2019 - 5 h 40 min

    Moi je suis pour un fils ou petit fils de Chahid Président de la république si M. Bouteflika le désigne bien sûr. On a pas besoin d’élections. Vive la famille révolutionnaire.

    Yes
    7 janvier 2019 - 0 h 18 min

    Deux personnes sont les plus indiquées pour remplacer bouteflika : ouyahia et benbitour.

    Yes
    7 janvier 2019 - 0 h 15 min

    Ou c un incompetent ou c un anti national: ce monsieur a été ministre 10 ans puissant,ami du president le baril à plus de 100$ , une cagnotte de 1000 milliards$ n’a pas été foutu de construire une raffinerie,encore moins diversifier l’économie . Et il vient faire conférences pour donne des recettes!! Pourquoi il n’a pas mis en œuvre ses sornettes quand il etzit ministre ami du president?

    Dzair1
    6 janvier 2019 - 19 h 17 min

    Personnelement je ne vois aucun homme ou femme comme president,notre politique me rappel notre football en 1982 nous avons battu la grande Allemagne avec les locaux ,les allemands jouaient la finale et nous on a pas cesser de célébrer au lieu de continuer à travailler la relève on penssais que belloumi ne prendra pas sa retraite,aujourdhui tout les observateurs disent que le championnat local est faible,je crois que c’est la même chose en politique en 1999 nous étions presque tous content de voir finalement le sauveur,je me rappel de la fameuse phrase balad el izza wel karama,nous étions tous content de voir l’argent de la bahbouha s’envolait de gauche et à droite nous avons utilisé tout les avions y compris militaire pour aller oum derman et battre les autres qui ont aujourdhui le même probleme que nous,je demande a ceux qui sont la 25eme année de nous proposer ala al akal une seul personnne.

    UMERI
    6 janvier 2019 - 19 h 16 min

    Le défunt président Boumedienne avait dit « lorsque que quelqu’un travaille dans le miel, il est tenté de le goutter » faisant allusion à la corruption .Mais dans le cas de C. Khellil, celui ci ne s’ait pas contenté d’ y goutter, il a préféré emporter même la ruche remplie de miel. Avec le magot, qu’il astucieusement détourné, il va assurer l’avenir de ses enfants, petits et arrières petits enfants.Quant a la prochaine présidentielle, c’est un tocard, qui n’ a n’aucune chance de terminer la course.

    Anonyme
    6 janvier 2019 - 19 h 07 min

    « Que pese khelil » ? Il pese des centaines de millions de dollars, des proprietes de luxe aux USA et en Suisse et des dizaines d’affaires de corruption. Un CV super exceptionnel qui depasse la dynamite en matiere de qualifications pour guider le destin de tout pays vers un abysse certain. En fait est ce que quelqu’un sait combien d’annees au total a t il vecu en Algerie – Il a maintenant presque 80 ans ? Alors trouvez le puzzle ou plutot le casse tete ! L’Algerie, un pays de 70% de jeunes mais pour des raisons inconnues, sont diriges par des vieux. La seule raison est que 70% de la population est absente. Ils sont tous et toutes preocupes par les derniers parfums, le dernier portable et la derniere pirogue de fortune pour aller faire la chaine pour la soupe populaire chez les jesuites en europe.

    Amar
    6 janvier 2019 - 14 h 55 min

    Vive l’algerie

    EL KHOU
    6 janvier 2019 - 14 h 53 min

    Qu’il commence d’abord par s’expliquer publiquement et dans le détail du détail au J.T de 20 h sur le dossier SONATRACH, sur la décision récente de la justice italienne l’impliquant et qu’il apporte la preuve de son innocence.

      Thebest
      6 janvier 2019 - 19 h 03 min

      Donc toi tu dis qu’il est coupable par la justice italienne? Donc coupable sans aucun mandat d’arrêt ni convocation au tribunal italien ? Quelle naïveté ! Vous vous faites manipuler par la presse franco marocaine qui je te rappelle la France pensez de tout son poids pour qu’il ne passe pas. S’il n’a pas le soutien des USA, il a déjà disparu comme Mattei.

    Anonyme
    6 janvier 2019 - 13 h 53 min

    CHakib doit aller faire du jardinage et s’occuper de ses petits enfants.

    Ces visage rappelle une page noire pour les Algériens

    Anonyme
    6 janvier 2019 - 13 h 50 min

    Il pèse le malheur des Algériens.
    Il pèse la caisse de la SONATRACH

    Anonyme
    6 janvier 2019 - 8 h 48 min

    President Zeroual est le model qu il nous faut , Un dergaz Patriotique et integre un Chaoui Pur et Dure de la Race des seigneurs de la generation de Novembre 1954 qui ont libere le pays , un Dergaz fort et valeureux qui n est pas faible devant la vie materielle ni le pouvoir ……..voila l’Homme qu il nous faut.
    Tahya AL Jazayer w Allah Yerham Echouhada

    ANONYME 1
    6 janvier 2019 - 7 h 56 min

    On aimerait savoir qui sont ces gens qui disent que cet énergumène est apte à être président de la république en Algérie.
    En tant que ministre nous avons vu de quoi il est capable.
    Président et avec tous les pouvoir qu’il a, que va t-il faire du pays, le vendre, le livrer pieds et poings liés.

    Fou est l’algérien qui va voter pour un individu pareil.

    Anonyme
    6 janvier 2019 - 7 h 25 min

    Cet homme est recherché par la justice italienne pour un dossier dans une affaire de corruption.
    Si vous voulez un un escroc internationale comme président on est pas sortie des problèmes pour encore des décennies

    Anonyme
    6 janvier 2019 - 3 h 33 min

    Pour vous dire AP je n’ai pas lu l’article; je suis allé directement à la section des commentaires.
    A Wariplan, tes opinion et louanges concernant Khelil ça se voit dans ton commentaire plein d’erreurs de toutes sortes. Nous voulons un président nationaliste qui n’a rien à voir ni avec les USA ni avec la France.
    Un conseil évite d’écrire des commentaires.

      Anonyme
      6 janvier 2019 - 9 h 48 min

      @anonyme 3h 30
      Je n est ps fais de louange a khelil c est un avis vous pouvez pas me l interdire.
      Je crois plutot que j ai touche un point sensible en critiquant fransa et en chatiant la langue de votre moliere , le peuple il en a marre de vous les tuteur autoproclames qui derriere leur soidisant esprits libres sont de veritable dictateur qui veulent museler et se sibstitue au peuple , je vous conseile de ne plus commente l actualite algerienne
      l algerie est pays libre !

    anonyme
    6 janvier 2019 - 3 h 25 min

    Arrêtez de parler de cet energumène. Vous lui faites de la publicité gratuite.
    J’ai la rage concernant certains articles d’AP. Ça nous vous a pas suffit 20 ans de Boutef, vous voulez avoir un autre 20 ans de Khelil. Il faut vite tourner la page et définitivement avec le clan de oujda.

    Anonyme
    6 janvier 2019 - 1 h 25 min

    La présidence c’est par le peuple et uniquement le peuple et par les urnes, véritables votes sur des candidat capables.
    D’après vous les DES sont deja jetés, alors les citoyens algériens n’ont qu’un seul choix le jour de votes ils iront aux cafes faire des partis de domino.

    Anonyme
    6 janvier 2019 - 0 h 30 min

    Il pèse rien . Un voleurs un éscroc. Tout comme son maitre.

    Chaoui Ou Zien
    5 janvier 2019 - 22 h 58 min

    Deux poids pesent tres fort sur cet individu. Pourquoi n’avait-t-il pu faire en tant que puissant ex-ministre qui avait le support de Bouteflika ce qu’il pretend pouvoir accomplir en tant que « president » de l’Algerie ? Son bilan quand le prix du petrole planait au dessus des $150 et l’Algerie baignait dans l’argent est bien maigre sinon inexistant. Il est aussi serieusement accuse de detournements des deniers du peuple. Se blanchir de cette accusation et de la sanction qui devrait lui etre liee serait encore plus ardue que vanter ses vertues comme president de l’Algerie dans des blogs ou dans des conferences qui lui sont acquises. Moi, a sa place, au lieu de chercher l’impossible, je m’isolerai plutôt quelque part et passerai le temps qui me reste ici bas a faire ma paix avec ma conscience, ce qui pourrait etre encore plus epineux que devenir le prochain president de l’Algerie.

      Anonyme
      6 janvier 2019 - 7 h 24 min

      Vous dites qu il n a rien prouvé , Il était ministre de l énergie et non pas 1 er ministre
      et puis son bilan était plutot positif ;
      la loi sur les super profits ,les usines
      de dessalement , le develioppement du domaine hydraucarbure ..

    Le Bèrbere
    5 janvier 2019 - 22 h 35 min

    Entre le clan de oudjda, Tlemcen qui au pouvoir politique et l’autre clan de Souk Hrass et Baril qui au pouvoir militaire, l’Algérie est perdue..Je suis désolé de dire ça . Notre pays est prise en sandwich par c3s deux clans là .

      Souk-Ahras
      6 janvier 2019 - 9 h 46 min

      @Le Berbère bonjour,

      Si, effectivement, sous l’ère de Boumédiène, le triangle BTS (Batna/Tebessa/Souk-Ahras) était très actif et bien représenté dans le cercle des décideurs militaires à l’échelle nationale, ce triangle avait perdu beaucoup de sa puissance sous Chadli, et connu son délitement sous Zeroual, lequel -peut-être- serait encore aux commandes à l’heure actuelle si le triangle était demeuré aussi puissant et actif. Le BTS des 60’s et 70’s fait désormais partie de l’histoire ancienne de notre jeune pays.
      Par contre, l’honnêteté intellectuelle et historique suggère qu’on parle clairement, aujourd’hui, du nouveau triangle, ultra-puissant, de décision et de gouvernance Alger/Tlemcen/Tizi-Wezzou, fondé par l’association Bouteflika/Toufik, que bon nombre de nos concitoyens semblent ou préfèrent ignorer. Pour s’en convaincre, et se convaincre de la puissance administrative de la kabylie dans la gestion du pays, il suffit de consulter la liste des « gouvernements » sous Bouteflika.

      Quant à Souk-Ahras, c’est, depuis 1962, une ville qu’on peut classer comme oubliée et sinistrée où, dans sa grande générosité, l’État algérien avait daigné implanter, dans une région largement déficitaire en eau, deux minuscules unités industrielles de cellulose (à l’arrêt) et peinture (à la peine) terriblement hydrovores et polluantes occupant quelques dizaines d’employés sur une population de plus de 300 000 âmes dont environ 65 % sont des jeunes de moins de 20 ans.

    Chibl
    5 janvier 2019 - 22 h 14 min

    Dans ce cas je préfère AL CAPONE comme président.

    LE VENDU
    5 janvier 2019 - 22 h 14 min

    « On le dit capable de succéder à Bouteflika… ». WHY NOT !?EVERYTHING IS POSSIBLE DANS LE PAYS DES FOUS……

    Medi Bongo
    5 janvier 2019 - 21 h 42 min

    Qu’ils nous foutent la paix , l’Algérie a trop souffert, il ne manque plus que ça, s’il vous plaît monsieur Chakib foutez nous la paix , le peuple algériens, ne veut que la paix pas les hommes d’affaires au détriment du peuple algériens.

    Anonyme
    5 janvier 2019 - 21 h 39 min

    un E S C R O C notoire

    Anonyme
    5 janvier 2019 - 21 h 19 min

    Pourquoi brouiller les pistes avec un consensus ou conference nationale, un report d’élection, un chakib ou une pseudo guerre froide avec le Maroc. Les boutefs préparent un 5eme mandats. Ils s’en foutent de l’opinion nationale puisqu’ils n’écoute pas les Algériens, peuple stupide incapable de se revolter et accepetent mm des étrangers comme famille royale. Ils veulent juste faire accepter le 5mandats a la sphère internationale.

    Wariplan
    5 janvier 2019 - 20 h 39 min

    Ce n est pas que je suis pro pouvoir mais quant on j ai entend les intervention de chakib khelil eh bien le gas il est de loin le plus competents de toute la sphere politico -mediocre qu on voit il analyse parfaitement la situation econimique et donne des solution simple et efficace _ pource qui est de ces ennemis /la france n est pas etrangere pusque l ex ministre est issue du model anglo saxon la france voit ces interets et son emprise neocolonialiste directement menace , le deuxieme courant hostile sont les troistkites de hanoune qui critique les sa politique mais ne propose que la distribution de la rente voila et puis c est quelqu un qui n est pas mele au systeme mais qui passera jamais fransa oblige

      Anonyme
      5 janvier 2019 - 21 h 30 min

      Tu veux dire qu’il est le meilleur charlot des charlots.
      Mais on veut le meilleur des meilleurs pour l’Algérie. La barre doit être HAUTE.

        Apache
        6 janvier 2019 - 9 h 22 min

        Seul quelqu’un comme Trump peut sauver l’Algérie. Mais où le trouver?

      Thebest
      6 janvier 2019 - 0 h 26 min

      Très bonne analyse et lucidité ! Je suis comme toi, il est de loin le plus compétent mais aussi pragmatique et réaliste. Hanoune par moment je me dis qu’elle roule pour la France car c’est vraiment stérile ce qu’elle propose et totalement improductif, du blabla comme aime entendre la France. Oui, khelil il a grand obstacle, c’est la France. Car si il passe adieu les intérêts de la France ‘on seulement en Algérie mais Afrique toute entière. Qui nous interdit de travailler avec les USA alors ils ont toujours été cirrecte avec nous, et tous ceux qui ont travaillé avec eux ont réussi (pays asiatiques, pays du Golfe, …)

    Badre
    5 janvier 2019 - 20 h 20 min

    Je me refuse à verser dans la discrimination et le régionalisme mais ce transfuge de la horde occidentale US est un affairiste qui sera le garant du néolibéralisme américain
    chacun khelil est un agent inféodé aux services américains

    Bibi
    5 janvier 2019 - 20 h 19 min

    En Suisse, il a un compte bancaire bien garni. Même la justice Suisse lui a fait savoir qu’il était impossible d’avoir tout cet argent en étant un simple employé de la Banque Mondiale. En réalité, c’est la part des pauvres algériens, des émigrés et des harragas qui se noient dans la mer. Faire le beau avec de l’argent public, c’est facile. Alors, pour faire diversion, il fait le tour des zaouias car ses intestins sont remplis d’argent du péché. Enfin, s’il venait à décédé, tout l’argent spolié aux contribuables algériens irait directement dans les poches d’une palestinienne. C’est pour cette raison, qu’il y a de moins en moins d’émigrés qui renvoient de la devise en Algérie car la musette est trouée.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.