Ouverture de la 38e session de la Commission de la femme arabe à Alger

Eddalia Amane femmes victimes de violences
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia. New Press

La 38e session de la Commission de la femme arabe, organisée par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, en coordination avec la Ligue arabe, a ouvert ses travaux, dimanche, au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal à Alger, sous le slogan «La protection sociale pour l’autonomisation de la Femme».

Placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, cette rencontre à laquelle prennent part nombre de ministres arabes chargés des questions de la femme, sera sanctionnée par un document final à soumettre à la 63e session de l’ONU sur la condition de la femme, lors de sa prochaine réunion, prévue en mars 2019 à New York.

Dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, présidente de cette session, a affirmé que cette réunion «constitue une occasion pour l’échange de vues et d’expertises mais aussi pour le partage d’expériences réussies et d’ambitions et l’intensification des efforts arabes communs pour la promotion et l’émancipation de la femme arabe et la consolidation de sa place dans les sociétés arabes et aux niveaux régional et international, conformément aux conventions internationales ratifiées par les Etats arabes et en consécration de l’agenda du développement durable 2030».

Exprimant la fierté de l’Algérie d’assurer la présidence de cette 38e session, la ministre s’est dite consciente «de la lourde responsabilité qui lui a été confiée et des grands défis induits par cette session», appelant, à ce propos, les pays membres à «assister l’Algérie dans l’accomplissement de ses missions dans le cadre de la Commission de la femme arabe».

Au programme de cette session, plusieurs interventions portant essentiellement sur «la femme et l’agenda du développement durable 2030 dans la région arabe», «la lutte contre les violences à l’égard des femmes», et «la femme, la sécurité, la paix et la lutte contre le terrorisme».

A cette occasion, l’ambassadrice Haïfa Abu Ghazaleh, secrétaire générale adjointe et chef du département des affaires sociales de la Ligue arabe, a mis en avant l’importance accordée par l’Algérie «à la promotion de l’action arabe commune, au renforcement et à la protection des droits de la femme arabe, ainsi que sa volonté politique de conforter le rôle de la femme au sein de la société», ce qui s’est traduit, selon elle, par «le renforcement du statut de la femme et son accès aux postes de responsabilité».

Abu Ghazaleh a dévoilé la proposition de la commission de la femme arabe relative «à la création d’un réseau arabe des femmes et de de la paix et à l’installation d’un comité d’urgence de protection des femmes lors des conflits armés dans la région arabe, issu des recommandations des précédentes sessions de la commission de la femme arabe».

En prévision de la tenue de la 63e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies (CSW63), les Etats arabes avaient promulgué, depuis près de deux semaines, «la déclaration arabe» sur le thème retenu cette année par la commission, qui sera présenté lors des travaux de ladite commission à New York par Ghania Eddalia en sa qualité de présidente de la session actuelle.

Soulignant que le secrétariat général de la Ligue arabe organisera, du 12 au 15 mars, deux rencontres en marge de la CSW63, Abu Ghazaleh a adressé, au nom de la Ligue arabe, ses «vifs remerciements» au président de la République qui parraine les travaux de la commission de la femme arabe.

R. N.

Comment (2)

    Norebi
    25 février 2019 - 13 h 39 min

    Du n’importe quoi au pays des amazighs , ça parle de la femme arabe.

    Anonyme
    25 février 2019 - 11 h 56 min

    Pourquoi une conférence des femmes arabes en Algérie ?
    On n est pas des arabes? On est Amazigh…y en a marre de nous coller une identité qui n est pas la nôtre !!!
    Sinon organisons des conférences sur la femme turque,la femme espagnole,la femme française…..au moins c est plus représentatif de toutes les colonisations en Algérie..
    A quand une conférence sur notre vraie identité algérienne ?

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